Le ministre des Affaires étrangères, de l’Émigration et des Égyptiens à l’étranger,Badr Abdel-Aati, a reçu Mme Selma Ashipala-Musavyi, ministre des Relations internationales et du Commerce de la République de Namibie.
La rencontre a porté sur les moyens de soutenir et de renforcer les relations bilatérales entre les deux pays dans divers domaines.
Au cours de l’entretien, le ministre Abdel-Aati a souligné la profondeur des relations historiques entre les deux pays depuis l’indépendance de la Namibie, insistant sur l’importance de poursuivre la coordination et la concertation politiques afin de renforcer la coopération dans tous les domaines.
Il a également exprimé l’espoir de la tenue prochaine de la cinquième session de la Commission mixte entre les deux pays, en vue d’explorer les opportunités de coopération susceptibles de soutenir la mise en œuvre du sixième plan quinquennal de développement national de la Namibie et de répondre à ses priorités de développement économique et social.
Abdel-Aati a affirmé l’intérêt des entreprises égyptiennes à la réalisation de projets de barrages, auxquels la présidence namibienne accorde une importance particulière dans le nord du pays, en vue de la production d’électricité, du stockage de l’eau et du renforcement de la sécurité alimentaire. Il a également évoqué l’expertise égyptienne dans la mise en œuvre de projets de barrages en Afrique, notamment le barrage « Julius Nyerere » en Tanzanie.
Abdel-Aati a par ailleurs souligné le souhait d’augmenter les exportations de produits pharmaceutiques vers la Namibie tout en réaffirmant la disposition de l’Égypte à répondre aux besoins du secteur de la santé namibien. Il a également insisté sur l’importance de renforcer la coopération dans les domaines de l’agriculture et de la sécurité alimentaire.
Par ailleurs, les deux ministres ont échangé leurs points de vue sur les moyens d’instaurer la stabilité, la sécurité et la paix et de promouvoir le développement sur le continent africain.
Ils sont convenus de renforcer la coordination aux niveaux bilatéral et multilatéral et de capitaliser sur la dynamique politique et de développement existante, au service des intérêts communs et en soutien à la stabilité et au développement des deux pays ainsi que de l’Afrique dans son ensemble.





