Le ministre des Affaires étrangères, de l’Émigration et des Égyptiens à l’étranger, Dr Badr Abdel-Aati, a reçu M. Édouard Bizimana, ministre burundais des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et de la Coopération au développement, afin d’examiner les moyens de renforcer les relations bilatérales et de coordonner les positions sur les questions d’intérêt commun.
Le ministre des Affaires étrangères a adressé ses félicitations à son homologue burundais à l’occasion de sa prise de fonctions, exprimant son souhait de poursuivre la communication et la concertation afin de faire progresser les relations bilatérales et de réaliser les intérêts communs des deux pays, notamment à la lumière des relations historiques et fraternelles solides qui les unissent. Il a également salué la coopération existante entre les entreprises égyptiennes opérant dans les secteurs de la construction, du bâtiment et des travaux publics au Burundi.
S’agissant de la sécurité hydrique, Abdel-Aati a souligné l’importance de la coopération et de l’intégration au sein du bassin du Nil afin de réaliser des bénéfices communs et des intérêts mutuels. Il a mis en exergue la nécessité de s’attacher à l’esprit de consensus et de fraternité entre les pays frères du bassin du Nil méridional pour rétablir l’inclusivité au sein de l’Initiative du bassin du Nil, rejeter les mesures unilatérales dans le bassin du Nil oriental, et a salué les mesures prises dans le cadre du processus consultatif approuvé par le Conseil des ministres de l’Initiative du bassin du Nil en vue de rétablir l’inclusivité et le consensus et de mettre en œuvre des projets de développement servant les intérêts communs conformément au droit international, tout en préservant les intérêts de l’ensemble des pays du bassin du Nil.
Dans le même contexte, le ministre des Affaires étrangères a affirmé le plein soutien de l’Égypte au Burundi durant sa prochaine présidence de l’Union africaine l’année prochaine, soulignant l’importance de la coordination et de la concertation sur les diverses questions africaines, en particulier celles relatives au dossier de la réforme institutionnelle des organes de l’Union africaine, considérée comme un pilier essentiel pour améliorer l’efficacité de leur fonctionnement et leur permettre de s’acquitter au mieux de leurs missions. Il a également insisté sur la nécessité que le processus de réforme soit mené de manière méthodique, progressive et claire, sur la base de l’inclusivité et de la participation de tous les États membres au processus de réforme.
En ce qui concerne les questions régionales, les deux ministres ont échangé leurs points de vue sur les moyens de renforcer la paix, la sécurité et le développement sur le continent africain, en particulier dans la région des Grands Lacs. Ils sont convenus de poursuivre la coordination entre les deux pays au sein des instances régionales et internationales afin de réaliser les intérêts communs et de répondre aux aspirations des deux peuples frères.




