
En marge de sa participation à la 113ᵉ session de la Conférence internationale du Travail qui se tient actuellement à Genève, le ministre du Travail, M. Mohamed Guobran, a rencontré une délégation de l’Organisation internationale des employeurs (IOE), dans le but de dynamiser la coopération dans les domaines d’intérêt commun.

Lors de cet entretien, le ministre a présenté les efforts engagés par l’Égypte pour créer un environnement de travail propice à l’investissement et fondé sur des normes professionnelles élevées. Il a mis en avant les politiques mises en œuvre pour garantir un climat d’affaires sécurisé, offrant des opportunités aux investisseurs, ainsi qu’un encadrement rigoureux en matière de santé et de sécurité au travail.

M. Guobran a souligné la dynamique de transformation que connaît l’économie égyptienne, illustrée par une série de projets industriels et économiques d’envergure générateurs de milliers d’emplois. Il a également rappelé les avancées législatives, en particulier la promulgation du nouveau Code du travail par le président Abdel Fattah Al-Sissi à l’occasion de la dernière Fête du travail. Ce texte, a-t-il précisé, respecte les normes internationales du travail, prend en compte les formes d’emploi émergentes et vise à garantir la sécurité de l’emploi tout en stimulant l’investissement.
Le ministre a par ailleurs évoqué la mise en place du Conseil supérieur du dialogue social, conçu comme un espace de concertation tripartite entre gouvernement, employeurs et travailleurs, illustrant l’engagement de l’État en faveur d’un dialogue social durable.
Sur le plan de la formation professionnelle, M. Guobran a mis l’accent sur les efforts déployés pour adapter les compétences des jeunes aux besoins du marché du travail, tant au niveau national qu’international, en partenariat avec les acteurs économiques et les organisations internationales.
La délégation de l’IOE a salué les progrès notables réalisés par l’Égypte, notamment dans les secteurs industriel et économique. Elle a exprimé son intérêt pour un renforcement des échanges et de la coopération, en particulier dans les domaines du développement des compétences et de l’amélioration des conditions de travail. Les représentants de l’organisation ont également salué les dispositions du nouveau Code du travail, soulignant leur rôle dans l’instauration d’un équilibre équitable entre les employeurs et les travailleurs.