Al-Akhbar
Par Galal Aref
Une année difficile pour le monde. Une année qui est sur le point de s’achever laissant des crises qui rappellent l’ambiance de la guerre froide. Les EtatsUnis et la Chine sont en conflit. La crise de l’Ukraine risque de faire exploser la situation entre la Russie d’une part, les EtatsUnis et l’Europe d’autre part. Les crises de la région autour de nous continuent à s’aggraver commençant par le dossier nucléaire iranien, passant par les coalitions des forces régionales non-arabes avec les forces extrémistes en vue de maintenir l’état de chaos et de guerre civile dans plusieurs zones arabes. Avec la fin de l’année, tous ces dangers existent et le spectre du coronavirus continue à menacer le monde au point que le confinement est à l’ordre du jour encore une fois face aux nouveaux variants du virus. Omicron ne sera ni le dernier, ni le plus dangereux. En dépit de cette scène, le monde ne vit pas ses meilleurs jours économiquement. En tout cas, les derniers jours de l’année 2021 ont surtout connu le recul du niveau du danger et la nonexplosion des crises. En effet, l’année dernière a témoigné du recul du pouvoir de l’extrême droite qui avait réalisé une véritable montée en Europe et aux Etats-Unis en adoptant des politiques racistes et en exploitant les crises mondiales pour saper les organisations internationales. Cette extrême droite a appelé à la fermeture des frontières, à mettre en place des guerres commerciales au lieu de la coopération pour lutter contre la sauvagerie du capitalisme et l’absence de justice dans les relations internationales entre les pays. Le pire scénario aurait été la poursuite de l’extrême droite à mettre de l’huile sur le feu avec la crise économique survenue suite à la pandémie de coronavirus. Jusqu’à présent, les économistes estiment les pertes à 30 trillions de dollars. Cette situation aurait été parfaite pour que la droite continue sa montée, sauf que cette dernière avait déjà commis des erreurs catastrophiques qui ont révélé son incapacité à faire face aux nouveaux défis et qu’elle ne possède que les appels à la haine, et ce à un moment où le monde entier a besoin de coopération et de solidarité en vue de surmonter la crise. Le recul de l’extrême droite a permis d’éviter le pire scénario : le danger se maintient. Nous sommes au seuil d’une nouvelle année et de nombreuses crises menacent d’exploser. Les conflits entre les grandes puissances s’aggravent.
Jusqu’à maintenant, ils sont encore sous contrôle d’une vision qui cherche à éviter le choc d’autant plus que ses conséquences sont terribles. Les grandes puissances sont de même conscientes du fait qu’elles n’ont pas le luxe de partir à l’aventure à la lumière de la conjoncture économique difficile. L’année se termine avec les menaces du coronavirus.





