Par Mohamed Barakat
Al-Akhbar
Mardi dernier était la date de la célébration par les Nations Unies de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, dans un climat international et régional dominé par l’anxiété, l’agitation et l’instabilité, à la lumière d’une crise économique mondiale grave et prolongée et d’une guerre militaire qui fait rage sans s’arrêt depuis neuf mois.
La célébration coïncide avec le souvenir du jour où la résolution (n° 181) a été publiée pour diviser la Palestine par les Nations Unies, et coïncide également avec le dixième anniversaire de l’adoption par les Nations Unies de l’État de Palestine en tant que membre observateur de l’organisation internationale, le 29 novembre 2017.
Il convient de noter que la célébration de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien se déroule à la lumière des répercussions et des développements les plus dangereux entourant la cause palestinienne et le peuple palestinien, au niveau régional en général et au niveau interne dans les territoires occupés en particulier.
Je pense qu’il n’est pas exagéré de dire que le peuple palestinien est le plus soumis à la persécution et à la souffrance dans le monde entier, car il est encore plus que tous les peuples du monde sous le joug de l’occupation directe, et c’est le seul peuple privé de ses droits légitimes.
L’un des paradoxes douloureux est peut-être que cette célébration se déroule dans le cadre d’une solidarité mondiale avec le peuple palestinien, alors que la douloureuse vérité confirme sur le terrain, malheureusement, que le monde n’a pas été juste envers le peuple palestinien et n’a pas fait preuve de solidarité avec lui.
Au contraire, il l’a laissée être pillé par l’occupation israélienne raciste et criminelle, et l’a laissée aux colons qui violent sa terre et profanent le caractère sacré de cette parcelle du monde, attaquent les habitants de Jérusalem et les Juifs de Jérusalem confisquent des terres, démolissent des maisons, expulsent les Palestiniens de leurs maisons et les forcent par tous les moyens criminels d’émigrer de leur terre et de leur patrie.
Le monde et l’ensemble de la communauté internationale ferment les yeux aux crimes et pratiques inhumaines commis contre le peuple palestinien, le monde a en quelques sortes donner son aval au fait de laisser le peuple palestinien à l’occupant usurpateur pour qu’il en fasse ce qu’il veut.