Il se trouve au cœur du Caire la capitale sur la place Tahrir. Un bâtiment architectural exceptionnel, construit en 1900 par l’architecte français Marcel Dourgnon. Le Musée Egyptien de Tahrir est le premier bâtiment construit spécifiquement pour devenir un musée. En effet, le mois dernier le musée a célébré son 119ème anniversaire. Il est considéré comme l’un des plus grands musées entièrement consacrés aux antiquités égyptiennes. Il renferme la plus grande et la plus précieuse collection au monde d’antiquités archéologiques de l’Egypte antique. En 1835, l’Etat égyptien a installé le service des antiquités égyptiennes pour lutter contre le pillage des pièces précieuses des sites archéologiques et exposer les œuvres de l’héritage pharaonique pour le public. Avant la construction du musée, les jardins de l’Ezbékiya au Caire, constituaient un entrepôt pour l’héritage de l’Egypte ancienne, selon Memphis Tours. Tandis qu’en 1858, on a placé ces pièces dans un monument à la Citadelle. Le musée principal, installé à Boulaq en 1858 était géré par l’archéologue français Auguste Mariette. Les pièces antiques du musée avaient été déplacées à Gizeh dans une extension du château d’Ismaïl Pacha, souverain d’Égypte.
Un plan ambitieux de rénovation
Un plan ambitieux est élaboré pour la rénovation du musée. Un nouveau système numérique de billetterie remplacera le paiement sur place pour accéder au musée, dans le cadre de la stratégie de numérisation du ministère. En plus, des signalétiques d’orientation aux entrées du musée et des couloirs aménagés facilitant l’accessibilité des chaises roulantes des personnes en situation de handicap.
Avec la construction du Grand Musée Egyptien (GME), le Musée Egyptien de Tahrir s’est vu obligé de réaménager le scénario d’exposition de ses pièces, puisque plus de 30 mille objets ont été transférés au GME. Et cela a donné l’opportunité aux autres trésors du musée de réapparaître.