Depuis 2025, un classement continental redéfinit la carte urbaine africaine, en évaluant les métropoles selon plusieurs critères — économie, capital humain, qualité de vie, infrastructure, gouvernance.
Par Marwa Mourad
Le Caire, grande gagnante africaine
Dans l’édition 2025 de l’index Oxford Economics Global Cities Index, la capitale égyptienne, Le Caire, se classe 1ʳᵉ ville la plus attractive d’Afrique — 302ᵉ au rang mondial.
Le Caire affiche des scores particulièrement élevés en matière de capital humain et de dynamisme économique, deux dimensions déterminantes de l’attractivité urbaine.
Ce classement reflète la position stratégique de l’Égypte : son rôle central dans le développement régional, son vaste marché intérieur et ses ambitions en matière d’infrastructures.
Une Égypte urbaine diversifiée
Au-delà du Caire, plusieurs autres villes égyptiennes figurent dans le Top 50 africain 2025 selon le même classement : Alexandrie, Port-Saïd, Suez, El‑Mansourah, Tanta (et parfois d’autres selon les sources).
Ce pluralisme urbain témoigne d’un développement réparti et d’une diversification géographique des dynamiques d’attractivité — loin d’un simple phénomène centré sur la capitale.
Pourquoi ce palmarès a du poids
L’index 2025 d’Oxford Economics repose sur 27 indicateurs répartis en cinq grandes catégories : économie – capital humain – qualité de vie – environnement – gouvernance.
Ainsi, l’attractivité ne dépend plus seulement des infrastructures ou de l’histoire, mais d’un équilibre global : opportunités économiques, éducation, cadre de vie, stabilité et services urbains.
Pour l’Égypte, c’est un signal fort : les efforts d’investissement, les réformes urbaines et le positionnement stratégique semblent porter leurs fruits.
Enjeux et défis pour consolider ce leadership
Le classement 2025 met en lumière les atouts, mais aussi les défis pour l’avenir :
Conforter la qualité de vie : face à l’urbanisation rapide, il faudra garantir logements, services de santé, transports et infrastructures durables.
Réduire les disparités régionales : le développement ne doit pas rester cantonné aux grandes métropoles, mais s’étendre aux villes moyennes.
Renforcer la gouvernance urbaine et l’environnement des affaires : la stabilité, la transparence et un cadre favorable aux investissements seront essentiels pour maintenir l’attractivité.
Soutenir le capital humain : l’éducation, la santé, la formation, et l’inclusion sociale devront rester des priorités pour préparer les générations futures.
Pour les Égyptiens, un signal encourageant
Ce palmarès offre un repère clair pour les citoyens, les entrepreneurs et les pouvoirs publics. Il met en lumière les villes où il fait bon vivre, investir ou développer un projet.
Pour l’Égypte, c’est une reconnaissance de sa modernité, de son ambition et de son rôle moteur en Afrique. Si les défis sont nombreux, les bases sont posées — l’enjeu sera désormais de les consolider pour bâtir des villes durables et attractives sur le long terme.





