Le président du Parlement arabe, Adel Abdulrahman al-Assoumi a salué vendredi les résultats du sommet bilatéral entre le président Abdel Fattah Al-Sissi et le premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, pour sortir de l’impasse actuelle dans les négociations du barrage de la Renaissance (GERD).M. Al-Assoumi a exprimé l’espoir qu’un tel consensus contribuerait à la conclusion d’un accord juridique contraignant sur le remplissage et l’exploitation du GERD d’une manière qui préserve les droits de l’Égypte et du Soudan en matière d’eau.M. Al-Assoumi a réaffirmé la position ferme du Parlement arabe sur le maintien des droits de l’Égypte et du Soudan dans les eaux du Nil, faisant l’éloge de la gestion de ce dossier par l’État égyptien grâce à l’approche sage et à la diplomatie sobre du président Abdel Fattah Al-Sissi.L’entente Al-Sissi/Abiy Ahmed, une lueur d’espoir Par ailleurs, l’entente entre le Président Abdel Fattah Al-Sissi et le premier ministre éthiopien Abiy Ahmed sur le Grand Barrage Éthiopien de la Renaissance (GERD) donne une lueur d’espoir, a affirmé l’ancien ministre adjoint des Affaires Etrangères Mohamed Hegazy.Dans des déclarations accordées vendredi à l’Agence de Presse du Moyen-Orient (MENA), l’ancien diplomate a réitéré l’importance de cette entente pour l’amorce de pourparlers tripartites entre l’Egypte, l’Ethiopie et le Soudan, sur un accord juridique contraignant sur le GERD au cours des quatre prochains mois.A l’ombre des conditions régionales et internationales extrêmement perturbées, il importe de conjuguer les efforts pour régler les questions en suspens, retrouver la confiance et renforcer la prise de conscience sur l’importance de la stabilité et de l’entente sur les intérêts communs en tant que piliers du développement, a dit M.Hegazy.La vision égyptienne sur le Soudan consiste à “cerner” ses répercussions La vision égyptienne pour résoudre la crise soudanaise consiste à y remédier, à contenir ses répercussions, et à travailler à la régler par des moyens qui préservent la stabilité du Soudan et mettent un terme au conflit entre l’armée soudanaise et les forces de soutien rapide pour l’empêcher de s’étendre à d’autres régions, selon le journal émirati Al Khaleej.Le journal a appelé les deux parties belligérantes à écouter la voix de la raison et à répondre aux initiatives régionales et internationales visant à mettre fin aux combats et à retrouver une voie par laquelle tous les Soudanais peuvent contribuer à façonner leur avenir eux-mêmes.Le journal a loué l’initiative de l’armée, des Forces de soutien rapide et des forces civiles au Soudan, qui ont salué les conclusions du sommet des pays voisins du Soudan, soulignant la nécessité d’agir sérieusement pour faire taire les canons.