Le Parlement européen a validé deux textes phares pour durcir la politique migratoire du continent, grâce à une alliance de la droite et de l’extrême droite, selon l’AFP.
Les mesures adoptées par les eurodéputés permettraient notamment de renvoyer des demandeurs d’asile vers des pays dont ils ne sont pas originaires, mais que l’Europe considère comme “sûrs”.
“Un cadeau de Noël à Giorgia Meloni”, a fustigé l’élu de gauche radicale Damien Carême. Car ce texte fait écho aux centres lancés par la Première ministre italienne en Albanie, mais qui se sont jusqu’ici heurtés à des obstacles juridiques.
Ce concept est vivement dénoncé par les ONG qui s’inquiètent du traitement des demandeurs d’asile dans ces pays tiers.
La Commission européenne réfute ces critiques, assurant que les pays dans lesquels ils seront envoyés devront avant tout respecter les droits fondamentaux.
“Soyons clairs: ce texte ne vise pas à améliorer notre système d’asile, nous allons renvoyer des personnes vers des pays avec lesquels elles n’ont aucun lien, sans examiner leurs demandes”, a regretté l’eurodéputée centriste Fabienne Keller.
Autre mesure phare contenue dans les textes validés au Parlement: la création d’une liste de pays que l’UE considère comme “sûrs”, limitant de fait les possibilités d’asile pour leurs ressortissants.





