Capitale culturelle du monde hellénistique, Alexandrie rayonnait littéralement sur la Méditerranée grâce à sa tour lumineuse édifiée au IIIe siècle av. J.-C. à l’entrée de la rade de son port, sur l’île de Pharos. C’est là l’origine du mot «phare». Le monument devait atteindre environ 125 mètres, avec un premier étage constitué d’un carré de 30 mètres de côté et de 70 mètres de haut, surmonté d’un parapet.
Le deuxième étage formait un octogone de 35 mètres de hauteur sur lequel reposait un troisième élément. Le tout était chapeauté d’une statue. Certaines représentations ajoutent un lanterneau entouré de colonnes au sommet, mais celuici n’est pas mentionné dans les descriptions antiques.
Peut-on le visiter ?
Détruit par les tremblements de terre successifs qui ont secoué l’Égypte, le Phare d’Alexandrie n’existe plus. On peut néanmoins visiter le fort mamelouk de Qaït Bay, construit sur ses fondations. Il abrite un musée retraçant l’histoire de la Merveille.