Le poids de l’Egypte sur les plans international, méditerranéen, africain et arabe ainsi que ses relations étroites avec les pays du monde lui permettront de tenir, de façon réussie, la COP27 et d’en atteindre les objectifs.
L’Egypte s’est attelée à l’étude des résultats des COP précédentes, dès qu’elle a été choisie pour en accueillir la prochaine édition, et avait décidé de prendre appui sur ces résultats, pour faire avancer l’action climatique. Ce dossier a bénéficié du vif intérêt du Président et de tous les ministères et autorités concernés selon lesquels le principal objectif de cette édition est de mettre en œuvre les conclusions des COP précédentes.
L’Egypte cherchera à affirmer la nécessité de traiter les questions du climat et de l’environnement, dans le cadre d’une approche intégrée et globale réalisant tous les objectifs du développement durable en bloc.
L’Egypte a travaillé, en prélude à la Conférence de Charm Al-Cheikh, sur trois axes importants : l’initiative des 5 grands forums régionaux, l’initiative nationale des projets verts et intelligents et enfin les moyens d’assurer des fonds et des investissements pour les projets climatiques. Il faut en fait braquer les projecteurs, dans la période à venir, sur les efforts déployés en matière d’action climatique et développementale, qui consistent en la proposition de projets durables, intelligents et réalisables dans le cadre de la vision Egypte 2030.
En outre, l’accueil par l’Egypte de la COP27 confirme son rôle pionnier de réaliser le développement en Afrique. La COP27 doit aborder la question de la durabilité financière en faveur des pays en développement pour qu’ils s’adaptent au changement climatique.