Al-Sissi : Les puissances mondiales sont responsables du réchauffement climatique
Le président Abdel Fattah Al-Sissi a assisté lundi à l’inauguration du Salon Egypt Energy Show (EGYPES) 2024 au centre Al-Manara des conférences internationales au Nouveau Caire.
Ont participé à l’ouverture du Salon, le premier ministre, Moustafa Madoubli, le ministre du Pétrole, un nombre de hauts responsables, des industriels, les PDG des grandes firmes mondiales d’énergie, de pétrole et de gaz.
120 Etats prennent part à ce Salon, étalé du 19 au 21 février courant, sous le thème “Stimuler l’énergie : sécuriser les approvisionnements et la transition énergétique et réduire les émissions”.
Un documentaire a été projeté à l’ouverture du Salon sur l’importance du secteur énergétique et le processus de transition énergétique, les développements infinis dans ce domaine qui s’entremêlent et interconnectent avec nos besoins, l’utilisation des diverses énergies pour la génération future, l’apparition d’un nouveau système respectueux de l’énergie qui ne ne dépende pas seulement des hydrocarbures mais de diverses sources d’énergie.
L’Egypte est en train de devenir un centre d’énergie régional sous la direction avisée du président Al-Sissi qui est en harmonie avec la vision Egypte 2030, l’expansion des infrastructures, le développement des grands projets bas-carbone, l’engagement des partenariats bilatérale et tripartite qui servent de phare sur la voie de la transition énergétique.
Le président Abdel Fattah Al-Sissi a indiqué que certains pays développés assumaient la responsabilité de la montée de la crise du changement climatique à l’échelle mondiale soulignant les défis précédents et actuels que relève l’Egypte, dont la crise économique résultant du coronavirus, la crise ukrainienne, la conjoncture sur les frontières que ce soit en Libye, au Soudan ou dans la bande de Gaza.
Intervenant dans une séance de débat intitulée “la transition énergétique, la sécurisation des approvisionnements et la réduction des émissions” dans le cadre du Salon EGYPES 2024, le chef de l’Etat a indiqué que les pays développés en Europe et en Amérique, pouvaient tenir les promesses qu’ils font du fait que leurs capacités organisationnelles et économiques leur permettent d’honorer ces engagements.
Et le président d’ajouter que pour l’Afrique et l’Egypte, ces engagements sont très difficiles à remplir faute de financement à taux réduit.
M. Al-Sissi a souligné l’importance de fournir le financement nécessaire aux pays à faible revenu notant que certains pays développés n’avaient pas tenu les promesses faites au profit des secteurs de l’énergie et du climat, lors de la conférence de Paris 2015, lesquelles sont estimées à 100 milliards d’USD.