L’idéologie radicale est une raison directe derrière la perturbation des plans de développement de l’éducation dans les pays islamiques, a affirmé le Président Abdel Fattah Al-Sissi, lors du colloque tenue en marge du 2e Forum mondial de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, ouverte du 8 au 10 décembre à la nouvelle capitale administrative.
“Le radicalisme nous a fait entrer dans maints labyrinthes, ce qui nous déposséder les capacités de progresser et de mettre en vigueur les plans de l’avenir”, a alarmé le Président Al-Sissi. Le chef de l’Etat a souligné, à cet effet, que la stabilité et les capacités économiques permettent aux pays du monde islamiques, d’apporter une vraie connaissance et une éducation de qualité.
Le Président a ajouté que l’Egypte entreprend des démarches pour créer une sorte de jumelage avec des universités mondiales de renom, afin de nous assurer une éducation de qualité. “Nous acceptons bien volontiers ce fait, pour pouvoir avancer et prendre la bonne route et ainsi progresser dans notre processus de formation de nos jeunes”, a-t-il poursuivi.
Et Al-Sissi de renchérir : “L’éducation exige des facteurs de temps, beaucoup plus que de plans. Il nous faut presque 20 ans, pour pouvoir enregistrer une qualité et une amélioration au niveau de l’éducation et donc pour cueillir les fruits de ce fait… Est-ce que nos sociétés vont-elles attendre?” s’est demandé le chef de l’Etat, en notant : “Le slogan : l’éducation pour tous, a-t-il réussi à assurer une éducation au même niveau de celle dans d’autres pays comme les Etats-Unis ou l’Europe? Tout simplement et avec modestie et transparence complète : non… il n’as pas réussi à le faire”, a reconnu M. le Président.