L’expert stratégique le général Mohamed Ibrahim, conseiller au Centre de la Pensée égyptienne et des études stratégiques a déclaré au Progrès Egyptien que l’annonce éthiopienne unilatérale concernant le deuxième remplissage du Barrage sans parvenir à un accord juridique avec l’Egypte et le Soudan représente une violation vis-à-vis de la communauté internationale, puisque cette décision est unilatérale, et cela comme dans le premier remplissage en juin 2020. L’Ethiopie insiste à poursuivre son obstination et à agir contrairement à l’accord de principe conclu entre les trois pays, l’Egypte, le Soudan et l’Ethiopie en mars 2015. Le général Ibrahim a, de même, assuré que le régime éthiopien ne se préoccupe ni du droit international ni des demandes internationales qui lui exigent d’avoir un accord avec les deux autres pays avant le remplissage du Barrage.
A noter que l’Egypte a soumis l’affaire du Barrage éthiopien Renaissance au Conseil de sécurité qui se réunira demain jeudi 8 juillet autour du Barrage de la Renaissance, le ministre des Affaires étrangères, M. Sameh Choucri est actuellement à New York pour expliquer la position de l’Égypte.