Le personnel de service ou “Al-Safraji” … une profession liée à la société égyptienne élégante et influente au passé. On le retrouvait dans une communauté qui n’existe plus de nos jours, devenant seulement un lointain souvenir chez ceux qui ont eu la chance de vivre cette période distinguée et ces moments doux. C’était un spectacle courant dans de nombreuses maisons égyptiennes aristocratiques de trouver les Safrajiens qui représentaient un mélange de plusieurs origines, dont la plus importante était les Grecs qui portaient des vêtements européens, tandis que les Nubiens portaient principalement des vêtements orientaux, mais ils étaient unis par un mouvement gracieux. .Al-Safraji avait l’habitude de servir la nourriture sur la table très tranquillement, ou il passait sur la table à deux étages, sur laquelle étaient placés des plats en cristal, et un service à thé en argent anglais. . On le voyait habituellement dans les anciens hôtels, les restaurants et les cafés. Habillés de leurs uniformes élégants, ils gardent leurs vêtements classiques habituels, la tête relevée avec un sourire qui ne quitte pas les lèvres, exhibant leurs dents d’une blancheur éclatante. Impeccablement propres à tel point que leurs maîtres utilisaient un papiermonnaie avec lequel ils leur grattaient le menton pour s’assurer que les Safrajis les ont bien rasés. Selon les histoires de certains qui ont vécu cette période. Ils préparent les tables avec soin, placent des linges propres sur lesquels se trouvaient les tasses, les argenteries et les fleurs. Ils servent des plats de nourriture, selon la méthode française uniquement en représentant les plats aux enfants d’abord, aux femmes ensuite, puis aux hommes.
Si l’un des « safraji » sert le plat de nourriture du côté droit, l’autre ne le fait pas du gauche jusqu’à ce que l’autre termine. Ils soulèvent ensuite, les napperons, les cuillères, les plats, les tasses et autres sur la table après que le client termine son repas, sans faire de bruit. Dans les maisons, le personnel de service ou Al-Safraji, connaît très bien la quantité de morceaux de sucre dont chaque membre de la famille ou même l’un de leurs invités fréquents a besoin. Il soulève calmement le morceau de sucre avec une pince en argent pour le mettre dans une tasse de thé.





