Le Salon du Livre ou la Foire internationale du livre du Caire a été un succès dont tout le monde a été témoin. Ceux qui sont allés à l’exposition, y compris les Égyptiens, les Arabes et les étrangers, ont été éblouis par la minutie de l’organisation, les bonnes performances et les prix bas des livres d’une manière qui ne s’était jamais produite auparavant. Bien que cette session porte le numéro 52, le Salon a pu avoir lieu cette année, sous sa direction sage, représentée par Dr Inas Abdel-Dayem, ministre de la Culture, et Dr Haitham Al-Hajj Ali, chef de l’Autorité du livre. L’exposition a vaincu le coronavirus, qui effraie tout le monde. De stricts mesures de précaution ont été prises par les responsables, durcissant la vérification des masques et assurant la sécurité de ceux qui entraient pour garantir que les visiteurs restent sains et saufs. En effet, l’Etat égyptien croit à l’importance primordiale du Salon et au rôle de la culture pour le développement de la société. La Foire a été inaugurée par le Premier ministre Dr. Mostafa Madbouli. L’inauguration s’est déroulée en présence de Dr Inas Abdel-Dayem, la ministre de la Culture le plus active et de Dr Haitham El-Hajj Ali, directeur de l’Organisation générale du livre égyptien et chargé du Salon du Livre. Les événements ont commencé au Centre international des expositions d’Égypte à Tagamoe Khamesse. Et cela s’est poursuivi jusqu’au 15 juillet, sous le slogan : La lecture, c’est la vie. Le Salon a été lancé sous les auspices du président Abdel Fattah Al-Sissi. Dans ces circonstances exceptionnelles, l’événement est considéré comme le plus grand rassemblement culturel international. Il comprenait 1218 éditeurs arabes et étrangers de 25 pays. Cette édition a été marquée par le lancement de l’initiative “Votre culture est votre livre”, qui comprenait des dizaines de milliers de titres de maisons d’édition et des publications des secteurs du ministère, à condition que le prix du livre ne dépasse pas vingt livres égyptiennes, et cela se passe pour la première fois. Il y a eu une consigne au sujet des prix des livres : ils devaient être accessibles à tous les visiteurs de l’exposition. En plus des activités virtuelles qui ont été mises en œuvre via la plateforme électronique. L’entrée au Salon cette année était gratuite pour la première fois : de dix heures du matin à dix heures du soir tous les jours. Le vendredi, c’était d’une heure de l’après-midi à dix heures du soir. En raison de l’affluence inhabituelle, il dépassait parfois dix heures du soir. La cinquante-deuxième session du Salon s’est déroulée dans quatre salles sur une grande surface de 40 000 mètres carrés.
Il a compté 756 compartiments. Pour la première fois, le nombre d’éditeurs et d’agences égyptiennes et étrangères a atteint 1 218, dont 823 éditeurs et 395 agences. 25 pays de quatre continents ont participé à la foire de cette année, dont 7 pays africains : le Soudan, le Soudan du Sud, la Libye, le Maroc, la Tunisie, l’Érythrée et la Somalie. Outre 12 pays d’Asie qui sont : l’Irak, le Koweït, les Émirats arabes unis, la Jordanie, l’Arabie saoudite, le Liban, le Yémen, la Palestine, Bahreïn, la Syrie, le Japon et la Corée du Sud. En plus de 5 pays européens : la Serbie, la Russie, la Grèce, la Grande[1]Bretagne, l’Espagne, et évidemment les États-Unis. Il y a eu également le lancement d’une initiative: votre culture est votre livre. Un coin a été consacré pour le prix du livre ne dépassant pas 20 L.E. Le Salon a été marqué par le recours à une plateforme électronique : toutes les activités ont été lancées virtuellement sur la plateforme dans l’intérêt de préserver la santé publique et la sécurité du public.