Par: Alia Abou El-Ezz
L’idée du Salon du Livre a pris forme en 1946 sous le nom du « Salon du livre arabe ».

Cet événement a pris son éclat au Caire en tant que projet national arabe rassemblant les peuples arabes sous la bannière de la science et du savoir à la lumière du leadership égyptien et sous l’égide du ministre de l’Instruction publique à l’époque, ainsi qu’un groupe d’élite de hautes personnalités, tels que les pionniers de la science, de la pensée et de la littérature.
A cette époque, l’exposition contenait une section consacrée aux livres arabes imprimés en Europe et aux États Unis.
La Semaine du livre était considérée comme le « parrain » du Salon du livre dans sa forme actuelle, qui a été créé dans le cadre d’une politique culturelle qui encourage la création et l’édition du livre à tous les niveaux.
La première Semaine du livre arabe a été ouverte au Caire, en octobre 1963, en présence du ministre de l’Orientation nationale, Dr Abdel Qader Hatem.
Ladite Semaine a connu un grand succès, au point qu’il a été décidé de prolonger sa durée d’une semaine supplémentaire ! Puis le Salon du livre arabe a eu lieu en 1964, tout en prenant le nom de « La Fête de la langue arabe » et aussi « La Journée de la culture ».
Cet événement mondial coïncide avec le 1000e anniversaire de la fondation de la ville du Caire, où l’artiste Abdel Salam Al-Charif a proposé l’idée de créer l’exposition au Dr Tharwat Okasha, qui était à cette époque ministre de la Culture.
Soulignant la nécessité et l’importance de créer un forum culturel tel qu’un salon du livre, similaire au marché du livre annuel de Leipzig, avec une version arabe, ce qui a été salué par Dr Tharwat Okasha. Ce dernier a confié au Dr Sohair Al-Qalamawy la supervision de l’exposition, qui a connu un grand succès, et ses couloirs ont vu la participation de plus de 46 éditeurs représentant 32 pays d’Europe, d’Amérique, d’Asie et des pays arabes.
Ses activités ont duré 8 jours et le Salon international du livre a été visité par des commandants de l’armée, des chefs d’État ainsi que des écrivains et des intellectuels très célèbres.