Le Premier ministre, Moustafa Madbouli, a déclaré que telles étaient les circonstances dans lesquelles se trouvait l’Egypte en 2014, un pays en proie à un combat politique, à une instabilité sécuritaire et à d’autres problèmes, et que par conséquent, le secteur privé égyptien, qu’il soit local ou étranger, n’était absolument pas prêt à conduire seul le processus de développement; c’est pour cela, il était nécessaire que l’Etat égyptien le mette en œuvre, à travers un programme de développement intégré, selon la MENA.
Le chef du gouvernement s’exprimait lors de la conférence “Histoire d’une patrie… entre vision et réalisation, inaugurée par le président Abdel Fattah Al-Sissi.
Il a indiqué que l’Etat avait travaillé pour rétablir la stabilité politique et sociale après des années de confusion, tout en se concentrant sur la lutte contre le terrorisme afin d’entamer le processus de développement.
Nous avons adopté des véritables réformes, nous avons donc pris des mesures sérieuses pour éliminer ou réduire la pauvreté; celle-ci ne signifie seulement le revenu mais sa définition est multidimensionnelle vu qu’elle comprend le manque d’infrastructures, de services et de logement sûr, a dit le chef du gouvernement.
Nous avons travaillé depuis 2011 jusqu’à aujourd’hui dans une économie en crise; c’est à dire depuis 2011 jusqu’à aujourd’hui, l’Etat égyptien a été en crise. Depuis 2011 à 2016, l’Etat a adopté des mesures de réforme économique et les a poursuivies en 2017 et 2018, et nous avons commencé à pousser un soupir de soulagement en 2019, avant le début de la crise du coronavirus en 2020, la crise mondiale de l’inflation et la crise russo-ukrainienne sont survenues. Nous travaillons donc en tant que pays à la lumière des crises successives”, a-t-il précisé.