

Le 12 octobre 1992, plus précisément à 15h00 heure locale en Égypte, un tremblement de terre dévastateur de 5,8 degrés sur l’échelle de Richter, secoue le Caire pendant près d’une demi-minute, causant 545 morts et 6512 blessés, l’effondrement de 182 maisons et le déplacement de plus de 50 000 personnes. « Un tremblement de terre dévastateur secoue l’Égypte pendant 60 secondes, le président Hosni Moubarak interrompt sa visite en Chine dès qu’il apprend la nouvelle. ». Ces mots faisaient les gros titres du journal « Al-Ahram » le lendemain du tremblement de terre, qui se concentrait sur l’actualité pour déterminer les pertes survenues.
Le gouvernement a 1100 appartements pour abriter les sinistrés. Des prestations financières aux victimes s’élevant à 500 livres pour les familles des morts et 200 pour les blessés, ont été effectuées. Un comité de suivi de la situation dirigé par le Premier ministre Atef Sedky à l’époque, a été mis sur pied, en plus de la salle des opérations du ministère de l’Intérieur, qui a tenu une réunion rapide pour déclarer un état d’urgence dans le pays et la suspension des études pendant 3 jours.
Le tremblement de terre a coïncidé avec une réunion du cabinet présidée par le Dr Atef Sedky dans le but de discuter d’un certain nombre de questions internes et externes, notamment la question de la violence croissante en Haute-Égypte, qui a été abordée dans un rapport du ministre de l’Intérieur, le général de division Abdel Halim Moussa. Dès que le violent tremblement de terre s’est produit, les ministres se sont précipités dans la cour du bâtiment du conseil, qui est situé dans l’une des rues latérales faisant face à la rue Qasr Al-Aini au centre du Caire, et ont utilisé les appareils sans fil du ministère de l’Intérieur pour surveiller la situation.