L’Italie accueille d’hier jeudi 13 à samedi 15 le sommet du G7 à Borgo Egnazia, près de Bari, dans les Pouilles (sud-est). Au menu de ce regroupement des sept plus puissantes démocraties du monde, les tensions internationales autour de l’Ukraine ou de Gaza occuperont une place de choix. Il sera aussi question des rapports avec la Chine, la lutte contre le réchauffement climatique et la dette des pays en développement, rapporte RFI.
C’est sur un site enchanteur et loin des regards que se tient le sommet du G7, dans les Pouilles, au sud de l’Italie. En plus des pays historiques (États-Unis, Japon, Allemagne, France, Italie, Canada et Royaume-Uni), les dirigeants de l’Ukraine, de l’Inde, du Brésil, de l’Algérie, du Kenya et même le pape François sont invités à ce rendez-vous, rapporte notre envoyée spéciale à Bari, Aabla Jounaïdi.
Lors du premier G7 pour un souverain pontife, François aura plusieurs rendez-vous bilatéraux, comptant parler des dangers de l’intelligence artificielle non maîtrisée. Cela en plus d’appeler à la paix, alors que les pays seront en pleines discussions sur la recherche d’une trêve à Gaza.
Au total, 300 milliards de dollars de la banque centrale russe ont été rendus inaccessibles dans le monde. Certains États – comme l’Allemagne et même la France et l’Italie – s’inquiètent des conséquences légales, voire de la stabilité du marché européen, en cas de saisie pure et simple de ces sommes.
Interrogé la semaine dernière en France, le président américain Joe Biden a assuré avoir trouvé une solution. La proposition des États-Unis consiste à octroyer eux-mêmes un prêt de 50 milliards de dollars à Kiev d’ici la fin de l’année qui serait remboursé grâce aux profits générés par les avoirs russes en Europe.
Les 50 milliards de dollars garantiraient à Kiev le financement de son effort de guerre pour 2025. Cela en plus de ce qui existe déjà au niveau européen : la facilité européenne pour la paix et ses 11 milliards d’euros. L’accord entre chefs d’États trouvé, reste à voir les modalités pratiques de ce prêt de 50 milliards de dollars. Ce sera le travail des ministres des Finances du G7, confie une source à l’Élysée.
Dans ce cadre, les États-Unis ont annoncé mercredi 12 juin de nouvelles sanctions contre la Russie. Cette panoplie plus large vise notamment à empêcher Moscou de contourner les sanctions occidentales pour s’équiper en matériel technologique dans sa guerre contre l’Ukraine.
Via ces nouvelles sanctions, Washington vise également la Chine et son rapprochement économique avec la Russie, qui pourrait aider cette dernière dans la guerre. Les dirigeants du G7 pourraient interpeler directement Pékin dans une déclaration finale.