Le Premier ministre, Moustafa Madbouli a souligné que le soutien apporté par la communauté internationale à l’Egypte ne convient pas à son fardeau pour assurer une vie digne aux immigrés étrangers sur son territoire, alors que l’économie égyptienne souffrait des conséquences de crises mondiales.
Le chef du gouvernement s’exprimait, lundi soir, lors d’un entretien avec le directeur général de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Amy Pope, en présence du ministre adjoint des Affaires étrangères pour les affaires de la migration et des réfugiés, Waël Badawi et du président de la mission de l’Organisation en Egypte, Carlos Oliver Cruz.
Le chef du gouvernement a ajouté, selon la MENA, que les pratiques sur le terrain ont montré une carence de l’OIM et de la communauté internationale concernant leurs engagements au principe du partage des fardeaux et responsabilités. M. Madbouli a valorisé les efforts déployés par l’OIM pour garantir des migrations sûres, organisées, régulières et humanitaires, appréciant la coopération distinguée et de longue date avec l’Organisation.
M. Madbouly a indiqué que l’Egypte faisait face à des afflux de plus en plus croissants d’immigrés qui ont dû quitter leur pays en quête de la stabilité en raison de conflits, de causes économiques ou du changement climatique.
Pour sa part, Mme Pope a loué les efforts de l’Egypte et son comportement envers les réfugiés et immigrés dans le pays, soulignant qu’elle était consciente des fardeaux pesant sur l’Egypte découlant de son accueil d’un grand nombre de réfugiés et d’immigrés.