Sous le signe Vers une Nouvelle République, des espaces partagés, le Dialogue National a été lancé hier dimanche 14 mai, à la salle des Conférences Internationale à la Cité Nasr. L’axe politique a marqué le début de ces sessions. La première session portant sur le système électoral, le comité pour l’exercice des droits politiques et la représentation parlementaire, a été dirigée par le coordinateur général du Dialogue National Dr Diaa Rachwan et le coordinateur général de l’axe politique Dr Ali El-Din Helal, avec nombre de participants représentant de différents points de vue. De son côté, Dr Ali El-Din Helal a souligné au début de son allocution que l’axe politique s’attaque à plus de 100 questions et compte environ 19 comités. Selon lui, le Dialogue National vise à arriver à fonder un Etat démocratique moderne, sachant bien que le parcours n’est pas facile et qu’il y a tant de défis à relever, précisant que la volonté politique et les efforts de toutes les catégories du peuple sont les seuls moyens permettant d’y parvenir. Affirmant qu’il faut laisser donc de côté nos différences, afin de réussir ce dialogue.
Toutefois, l’importance de l’axe politique réside dans le fait qu’il est relié à tout autre axe, économique ou social, il est basé sur la prise de décision politique et de lois concernant la vie sociale et économique liée aux individus directement. Dr Helal a indiqué que tous les regards étaient tournés vers le Dialogue National. C’est pourquoi, il fallait répondre aux attentes et besoins du peuple en présentant un système électoral qui les représente et les encourage à participer dans le processus des élections parlementaires et être un partenaire du processus dans la prise de décision. Il faut parvenir à un consensus politique et que les individus puissent sentir un vrai changement et ce conformément à leurs besoins et leurs aspirations, pour éviter d’arriver à des effets négatifs, a-t-il indiqué. A d’ajouter, qu’il faut prendre en considération et respecter les appels du peuple égyptien lors des deux révolutions, du 25 janvier et du 30 juin, sur la justice sociale, la liberté, le respect des droits de l’homme et autres.