La Galerie Dai au Zamalekcélèbre trois grands artistes, présente leurs œuvres au mouvement plastique… le premier est l’artiste Moustafa Batt, qui présente une exposition intitulée (Le voyage… Le village et la légende). Le deuxième artiste est Zakaria Ahmed, qui présente son exposition intitulée (Le Royaume de l’âme), et la troisième exposition est celle de l’artiste Hassan Ghanem, intitulée (Le Retour).
![](https://www.progres.net.eg/wp-content/uploads/2024/01/918131f3-ad70-4752-86a7-5178c8b805e51-768x1024.jpg)
![](https://www.progres.net.eg/wp-content/uploads/2024/01/aefcb06b-f49d-432e-bfe7-e3ef3c7a270b-768x1024.jpg)
![](https://www.progres.net.eg/wp-content/uploads/2024/01/f1ce04e4-6617-4134-8e06-b0a3e1d9d51d-768x1024.jpg)
Lorsque l’artiste Batt a été diplômé en 1966, je n’étais pas encore né… mais je l’ai entendu parler au critique Hécham Qandil de ses œuvres liées à la campagne et aux histoires de grands-mères. Ses tableaux illustraient également le monde enchanté par les fées et influencé par le surréalisme, Je me sentais plus âgé que cet homme qui clame toujours son innocence et qui n’est pas pollué par la ville. Il est toujours capable de s’asseoir sur les genoux de sa grand-mère pour l’écouter, de retour à son pinceau, il remplit ses peintures blanches d’étonnement. Le monde de Moustafa Batt est imaginatif et imprégné de fantaisie.
Dans l’autre salle se trouvaient les peintures de l’artiste Zakaria Ahmed, immergées dans l’univers du milieu populaire, avec tous ses détails, son vocabulaire et ses symboles. Avant que l’artiste ne parle, le critique Hécham Qandil a tenu à dire : l‘artiste mérite plus que la place qui lui est dévolue dans la mémoire des amateurs d’art locaux malgré ses longues années de créativité. Il a besoin de quelqu’un pour le redécouvrir… il est égyptien jusqu’au créneau et ses œuvres sont très spéciales. La chose la plus importante qui le distingue c’est son lien avec la campagne qu’il dessine avec impeccabilité des scènes immortalisés dans la mémoire.
![](https://www.progres.net.eg/wp-content/uploads/2024/01/47925b48-6e77-4919-aac7-d968f435d301-1-768x1024.jpg)
Il peint le cirque, les jeux folkloriques, les mariages, les anniversaires avec tous leurs rituels Les peintures murales de l’artiste sont un état d’amour pour les gens et la terre. Ses couleurs contiennent l’odeur de la patrie. La chose la plus importante qui le distingue, c’est son monde proche de l’âme des Égyptiens.
Dans la troisième salle, les œuvres de l’artiste Hassan Ghanem étaient à l’accueil des amateurs d’art. Sans chercher un sujet spécifique ou une idée fixe, j’ai senti que l’artiste dans ses œuvres graphiques jouait et s’entraînait, grâce à des outils de gravure, à enregistrer ses incroyables souvenirs et conversations sur l’art, la vie et les gens. Hassan, qui était loin de la vie artistique, fait le devant de la scène avec ses outils pour présenter dans chaque œuvre un visuel passionnant.
![](https://www.progres.net.eg/wp-content/uploads/2024/01/deea7a6b-dde2-4a3b-abc9-5b40b17d4d8f-1-1024x683.jpg)
Je l’entendais parler de ses œuvres mais je sentais que les peintures parlaient mieux d’elles-mêmes, ils reflètent un bel esprit humain qui veut alléger les fardeaux de la vie à travers la calligraphie et la tâche d’encre noire dans chaque tableau… C’est un état de révélation après lequel l’artiste peut s’envoler avec joie.
Également dans les peintures à l’huile d’Hassan Ghanem… il présente les traits de sa personnalité artistique et ses premiers essais dans le monde des beaux-arts.
Les expositions sont réparties sur trois étages… dans chaque étage il y a un trésor artistique… J’invite les amateurs de créativité à les voir. Dialoguer avec ces artistes, que ce soit directement ou à travers les peintures, est un pur plaisir. J’espère que vous l’apprécierez. Un grand merci et appréciation à la galerie Dai, qui est devenue une grande porte d’entrée pour les personnes de stature artistique, ainsi que pour les jeunes prometteurs d’un brillant avenir artistique.