Selon une étude du Groupe de la Banque Mondiale, un tiers de l’activité économique échappe aux radars des pouvoirs publics dans les économies émergentes et en développement. Une part élevée de travailleurs et d’entreprises opèrent en dehors du contrôle des gouvernements. Ce qui pourrait freiner la reprise dans ces économies à moins d’introduire un éventail complet de politiques pour pallier les inconvénients du secteur informel.
Intitulée The Long Shadow of Informality: Challenges and Policies, l’étude est une analyse exhaustive de la Banque mondiale sur le poids de l’informalité et ses conséquences pour une reprise économique privilégiant sur le long terme un développement vert.
Selon cette étude, le secteur informel représente plus de 70 % de l’emploi total dans les économies émergentes et en développement et contribue à pratiquement un tiers du PIB.
La prédominance de cette économie de l’ombre réduit la capacité des pays à mobiliser les ressources budgétaires nécessaires pour stimuler l’activité économique en période de crise, mener des politiques macroéconomiques efficaces et constituer le capital humain indispensable au développement à long terme.