Lors d’un dialogue ouvert avec des investisseurs internationaux organisé par Standard Chartered Bank et Citibank, en marge des réunions annuelles d’automne du FMI et de la Banque mondiale à Washington, le ministre égyptien des Finances, Ahmed Kouchouk, a affirmé que l’économie égyptienne poursuit sa croissance, soutenue par une confiance accrue des investisseurs.Il a souligné que les réformes économiques et budgétaires engagées par le gouvernement portent leurs fruits, en permettant de préserver la stabilité économique et financière et de stimuler la croissance à 4,4 % au cours du dernier exercice, tout en enregistrant des performances remarquables dans les secteurs de l’industrie, du tourisme, des télécommunications et des technologies de l’information.Le ministre a indiqué que le secteur privé joue un rôle de plus en plus moteur dans le développement du pays, ses investissements ayant progressé de 73 % durant l’exercice écoulé. Il a ajouté que la gouvernance des investissements publics a contribué à créer davantage d’espace pour les investissements privés et à réduire le ratio de la dette publique au PIB.Ahmed Kouchouk a précisé que les indicateurs économiques et financiers évoluent positivement, avec des perspectives ambitieuses grâce à la volonté du gouvernement de poursuivre les réformes structurelles. L’Égypte a enregistré un excédent primaire de 3,6 % du PIB et une baisse de 10 % du ratio dette/PIB en deux ans, tandis que les agences de notation internationales commencent à adopter une vision plus positive de l’économie égyptienne.Le ministre a également mis en avant les opportunités d’investissement concurrentielles offertes par l’économie égyptienne, notamment grâce à l’accès privilégié aux marchés africains et européens. Il a insisté sur le fait que les politiques budgétaires visent à stimuler la production et les exportations, rendant la croissance plus inclusive. La cohérence des politiques économiques s’est traduite par une baisse notable de l’inflation.Enfin, Ahmed Kouchouk a souligné la forte progression des recettes fiscales au premier trimestre de l’année, dans un climat de confiance et de partenariat avec le secteur privé. Il a précisé que la première série de facilités fiscales repose sur la simplification des procédures, le règlement des différends fiscaux et l’élargissement volontaire de l’assiette des contribuables, tandis qu’une nouvelle série de mesures d’allègement dans les domaines des douanes et de la fiscalité immobilière vise à réduire les charges pesant sur les citoyens et les investisseurs.