Le Centre d’information et de soutien à la prise de décision, relevant du Conseil des ministres, a affirmé que l’économie égyptienne avait fait preuve d’une capacité de relever les défis, avec une flexibilité incomparable.
Notre économie a, par ailleurs, réalisé un excédent préliminaire du PIB de 1,46% durant l’exercice 20202021/. Dans une infographie publiée par la page officielle du Centre sur Facebook, sous le titre “L’économie égyptienne et la flexibilité de relever les défis”, le centre affirme que le volume des dépenses d’investissements publics avait augmenté de 30% enregistrant 249,4 milliards de LE.
Le volume des dépenses de salaires et d’indemnisations des travailleurs a marqué une hausse de 10,4%, souligne le centre. Les volumes des dépenses de l’enseignement, de produits d’approvisionnement et du secteur de la santé ont aussi augmenté respectivement de 9,3%, 3,2% et de 22,8%.
Outils financiers : Attirer les investisseurs
L’État s’attache à diversifier ses sources et outils financiers pour attirer de nouvelles tranches d’investisseurs égyptiens et étrangers qui désirent investir conformément à la Charia, et ce par l’émission de sukuks souverains verts et d’autres de développement durable, dans le but d’assurer les liquidités nécessaires aux projets inscrits dans le plan de développement socio-économique du pays, a déclaré le ministre des Finances, Dr Mohamed Maït.
Cette démarche sera entreprise en adéquation avec les efforts de l’État pour stimuler la demande en valeurs et en instruments de la dette émis par le gouvernement en monnaies locales et étrangères, pour soutenir les dépenses faites dans le but d’améliorer le niveau de vie des citoyens et répondre aux exigences développementales du pays, a-t-il dit, dans un communiqué .
Le gouvernement s’apprête à lancer la première émission de sukuks souverains dans la période à venir dans le but de réaliser les objectifs escomptés, a-t-il fait savoir, ajoutant que le règlement avait été élaboré de concert avec Al-Azhar, l’Autorité générale du contrôle financier, des cabinets d’avocats locaux et étrangers pour couvrir tous les côtés juridiques et y apporter le caractère religieux et technique, conformément à la Charia.