Dernièrement, les véhicules à trois roues ou “pousse-pousse” se sont répandus d’une façon effrayante et préoccupante. Ces véhicules ont envahi les petits villages surtout, au point que les citoyens trouvaient une difficulté à marcher, de peur d’être renversés par l’un d’eux. Il n’existe pas de statistiques minutieuses du nombre de ces poussepousse en Egypte. Mais les médias laissent entendre qu’ils sont près de 10,8 millions de véhicules, dont 274 mille seulement ont des permis de conduire. Ces chiffres effrayants ont pour cause cette grande tendance de la part des jeunes de travailler avec ces véhicules et d’y voir un gagne-pain, au point de voir un seul pousse-pousse conduit par 3 jeunes d’une même famille, chacun travaillant pour 8 heures par jour. Cette affluence de la part des jeunes revient aux grands gains matériels qu’ils réalisent. En fait, un chauffeur peut gagner 5 LE pour une distance de quelques mètres et non des kilomètres. En fin de journée, ces chauffeurs rentrent avec de grosses sommes. La dangerosité de ces véhicules ne se limite pas aux crimes commis par leur biais, mais dépasse cela en enregistrant leurs effets directs sur l’économie nationale. Oui, l’économie nationale est influencée par la présence de ce grand nombre de pousse-pousse, d’autant que les jeunes ont abandonné les métiers simples pour ces trois roues, en quête de grands gains avec le moindre effort. Avec le temps, plusieurs métiers artisanaux ont disparu. Ces métiers attiraient beaucoup de jeunes et contribuaient à soutenir l’économie, en plus de l’influence sur le tourisme des métiers comme la fabrication de perle, la tapisserie, le tissage et la poterie, en voyant de nombreux touristes affluer en grand nombre pour acheter ces produits lors de leur visite en Egypte. Nous souhaitons voir revenir sur la scène ces métiers artisanaux simples et voir la Direction leur accorder l’intérêt nécessaire, pour former les jeunes et les ré-attirer vers ces métiers et donc redonner à cette économie oubliée, l’importance qu’il lui faut.





