Les réformes économiques et structurelles mises en œuvre par l’Etat égyptien ont fourni davantage d’opportunités d’investissement dans les domaines des infrastructures durables et de la transformation verte pour les institutions financières internationales et le secteur privé, a affirmé vendredi la ministre de la Coopération internationale Dr Rania Al-Machat, selon la MENA.
La réussite de l’Egypte renforce son leadership
Dr Al-Machat s’exprimait lors d’un entretien avec l’envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’ambition et les solutions en faveur du climat, fondateur de Bloomberg, Michael R. Bloomberg, lors des activités du Forum économique de Bloomberg organisé à Singapour, a indiqué le ministère de la Coopération internationale, dans un communiqué.
La réussite de l’Egypte à être choisie pour organiser la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP27), l’année prochaine, renforce son leadership et ses plans ambitieux de transformation verte, soutient les efforts régionaux pour s’adapter et atténuer les répercussions du dérèglement climatique, et mettre en œuvre des projets respectueux de l’environnement, a dit la ministre.
Pour sa part, M. Bloomberg a souligné l’importance de renforcer l’action des gouvernements du monde entier, en partenariat avec le secteur privé, pour soutenir la transformation verte et les investissements climatiques pour faire avancer les objectifs de développement durable, en plus du rôle que les entreprises mondiales peuvent jouer pour soutenir les investissements dans les marchés émergents pour promouvoir l’action climatique.
En effet, l’Egypte a élaboré une stratégie de conversion à l’énergie renouvelable, et adopté des réformes structurelles en vue de parvenir à la relance verte, a affirmé la ministre de la Coopération internationale Dr Rania Al-Machat. S’exprimant depuis Singapour, Dr Al-Machat participait hier vendredi à la séance principale du Forum économique de Bloomberg sur les engagements internationaux post-COP26, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Le monde conscient du danger qui le menace
Le gouvernement égyptien a pris nombre de mesures via un plan national de lutte contre les changements climatiques d’ici 2050, le plan de l’énergie durable qui vise une hausse à 42% en 2035 du taux d’énergie renouvelable et à 60% en 2040, a indiqué la ministre.
Le monde est conscient, depuis la pandémie sanitaire, que les défis actuels sont à l’origine du danger qui le menace et en a pris des mesures accélérées vers la promotion de l’action climatique et les gouvernements saisissent bien l’importance de cette question, a dit Dr Al-Machat, insistant que le secteur privé a pris des pas plus efficaces au niveau de la conversion écologique ainsi que les sociétés de financement qui avaient pris des actions claires qui contribuent tous vers une relance de l’action climatique.