Une table ronde a été organisée- en marge du Salon international du Livre d’Abou Dhabi- rassemblant des experts de trois continents pour discuter des efforts menés par les maisons d’édition en faveur du rétablissement de la paix.
Par Mohamed El-Sayed El-Azzawy
L’édition contribue à réaliser l’entente mondiale, réduire l’intensité des conflits, relier les cœurs des peuples et à consolider les valeurs communes.
C’est dans cette perspective que des experts du domaine de l’édition, représentant l’Afrique, l’Asie et l’Europe, se sont réunis, dans le cadre des activités du Salon du Livre d’Abou Dhabi, pour discuter des efforts menés par les maisons d’édition pour ancrer les principes d’entente humaine et pour échanger les connaissances et savoirs, ainsi que pour documenter la civilisation humaine. Une table ronde plus qu’enrichissante, qui a eu pour thème : “Le discours des continents, l’édition, une industrie de paix”.
La directrice du département des activités du Salon d’Abou Dhabi au Centre pour la langue arabe, Aïcha Al-Mazrou’ey, était modérateur de ladite table ronde, qui a également rassemblé de nombreux hôtes éminents travaillant dans le domaine de l’édition.
Ernest Oppong du Réseau des éditeurs africains (African Publishers Network), a parlé du rôle et du développement de cette compagnie, en établissant un réseau pour communiquer avec les éditeurs, ce qui permet de construire des ponts de communications entre les pays africains et de réaliser une interaction entre ces derniers et le reste du monde.
Des démarches ont été également entreprises, a-t-il ajouté pour augmenter le nombre de publications et des matériaux littéraires. Evoquant une expérience personnelle alors qu’il achetait le livre intitulée “Ma vision”, écrit par son Altesse Cheikh Mohammed ben Rached Al-Maktoum, vice-président et Premier ministre des Emirats arabes unis et souverain de Dubaï, Oppong parle notamment en citant comment a-t-il largement bénéficié de ce que propose ce livre, concernant les différences et la manière dont les sociétés se développent.
Quant à Michalis Kalamaras, consultant en édition au Salon international de Limassol, il a déclaré que les livres peuvent être le moyen le plus efficace et le plus influent dans le domaine de la communication culturelle, et que le secteur de l’édition et du contenu a besoin de pareilles conférences, pour échanger les expériences et se renseigner sur les dernières publications et travaux publiés.
L’assistante exécutive de la compagnie chinoise import export de publications nationales (China National Publications Import and Export Corporation), Li Yu, elle a pour sa part, présenté une description complète du rôle de la traduction dans l’établissement de ponts et de liens entre les cultures et les continents, ce qui améliore l’entente mondiale. Elle a de même parlé de la traduction comparée entre les langues arabe et chinoise et a révélé la publication de 500 livres dans le cadre des échanges arabes et chinois à travers l’Union des écrivains arabes et chinois.