
La conseillère Amal Ammar, présidente du Conseil national des femmes, a participé à la séance d’ouverture de la conférence internationale sur le rôle des femmes dans l’éducation et le leadership, organisée par la faculté de biotechnologie de l’Université d’octobre pour les sciences et les arts modernes (Université MSA), en présence du Dr Ayman Diab, doyen de la faculté de biotechnologie de l’Université d’octobre pour les sciences et les arts modernes, et d’un grand nombre d’experts, de spécialistes et de personnalités publiques.
La conseillère Amal Ammar a prononcé un discours dans lequel elle a souligné que les femmes égyptiennes ont joué un rôle de leader à différentes époques, dès l’ère pharaonique à la nouvelle République, en passant par l’âge d’or des femmes égyptiennes. L’Egypte bénéficie d’une réelle volonté politique qui soutient l’autonomisation des femmes. Le renforcement du rôle des femmes dans la société est devenu une approche cohérente adoptée par l’État avec conscience et engagement, ce qui s’est traduit par la publication de lois soutenant leur participation, le lancement de stratégies qui renforcent leur présence dans divers domaines, et une représentation sans précédent aux postes de décision au sein des autorités exécutives, législatives et judiciaires.


En 2017, le pays a lancé la Stratégie nationale pour l’autonomisation des femmes à l’horizon 2030, qui a fixé un cadre global pour renforcer la participation des femmes au développement en les autonomisant politiquement, économiquement et socialement, et en garantissant l’égalité des chances dans tous les secteurs.
Sur la base de cette vision, plusieurs programmes de qualification et de formation ont été mis en œuvre, au profit de milliers de femmes, afin de préparer une génération de dirigeantes capables de participer activement à la prise de décision, a ajouté Amal Ammar. Les programmes scolaires ont été actualisés pour intégrer les concepts d’égalité des sexes, d’autonomisation politique et de droits de l’homme, afin de sensibiliser la société au rôle des femmes.
La présidente du CNF a souligné que ces efforts continus se sont traduits par la plus forte représentation de femmes au sein du cabinet (25 %). Les femmes occupent désormais des portefeuilles ministériels influents tels que la coopération internationale, la planification, le développement économique, l’environnement, la solidarité sociale et le développement local, et sont un élément clé du groupe ministériel pour le développement humain. Le pourcentage de femmes vice-ministres a atteint 27 % et celui des femmes vice-gouverneurs 31 %, ce qui témoigne de la présence croissante des femmes à des postes exécutifs.
Ces dernières années, des femmes ont été nommées pour la première fois dans l’histoire de l’Egypte juges au Conseil d’État et au Parquet, une réalisation historique qui représente un nouveau pas vers l’égalité des chances entre les sexes. Les femmes font également partie du système de prise de décision économique, avec la nomination de femmes gouverneurs adjoints de la Banque centrale et, pour la première fois, d’un “conseiller du président de la République pour le développement économique” et d’un “conseiller du président de la République pour la sécurité nationale”.
Elle a noté que l’Egypte a lancé son cadre national de l’investissement des filles, sous le patronage de Mme Intessar Al-Sissi. Il comprend le programme Noura, qui a été lancé dans plusieurs gouvernorats afin d’autonomiser les filles de 10 à 14 ans. Ce programme aura pour objectif de leur fournir les connaissances et les compétences nécessaires au développement de leurs capacités. La remise des diplômes à la première promotion de 6125 filles a été célébrée.
L’éducation des femmes contribue également à réduire la pauvreté, à améliorer les soins de santé, à promouvoir l’égalité des sexes et à sensibiliser les générations futures. Investir dans l’éducation des filles, c’est investir dans un avenir plus juste et plus durable.