A quelques jours du premier tour des élections législatives. Et pour certaines mairies, la fin de campagne électorale vire au casse tête. Après les salles municipales réquisitionnées en urgence pour y installer les bureaux de vote, ou les mariages annulées, le sprint continuait hier mardi 25 juin, rapporte BFM TV.
Le défi ces derniers jours est logistique. Exemple à Bordeaux. Dans les 153 bureaux de vote de la métropole, aucun bulletin ni enveloppe ne doit manquer pour le premier tour, dimanche. Au moins un par électeur inscrit. Mais si les urnes et isoloirs sont installés, les assesseurs eux, manquent.
“Normalement on a 500 assesseurs et présidents à recruter. Mais généralement on a trois mois pour le faire, donc on a des campagnes d’affichage ou de presse”, explique Delphine Jamet, adjointe au maire de Bordeaux.
“Ce n’est pas le dimanche [de l’élection] qu’on choisit un assesseur”.
L’enjeu est aussi financier. En région parisienne, à Marcoussis (Essonne), la mairie mobilise ses agents, en plus de nombreux bénévoles. “12.000 euros de masse salariale”, détaille Jérôme Cauët, premier adjoint au maire. Une dépense conséquente, que l’État compense en partie.
Dimanche 30 juin, 49,5 millions d’électeurs français sont appelés aux urnes… en pleine période estivale. Pour ces nombreux absents, une solution: la procuration. Depuis l’annonce de la dissolution, on compte plus d’un million de procurations enregistrées.
Un autre défi pour les communes. À Viry-Châtillon (Essonne), le nombre a triplé. “De 176 aux élections européennes, à plus de 600 en quelques jours pour les législatives”, explique le maire Jean-Marie Vilain.
Si vous possédez la carte d’identité nouveau format, la démarche dématérialisée est possible. Dans le cas contraire, vous devez vous rendre au commissariat, et recevoir physiquement la procuration.
Pour des raisons administratives, prenez vos précautions. Dressez la vôtre le plus rapidement, rappelle l’édile, pour être sûr “qu’elle soit intégrée aux listes d’émargement”.