L’Egypte a pris part à la 9e réunion du Conseil des ministres de l’Accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine, “ZLECAf”, qui s’est tenue pendant deux jours dans la capitale ghanéenne, Accra, en présence d’un certain nombre de ministres du commerce des États membres de l’accord, du secrétariat de l’accord et des représentants des partenaires au développement, notamment la Banque africaine de développement, le Programme des Nations unies pour le développement, l’Organisation mondiale des douanes et la Banque africaine d’importation et d’exportation.
Cette réunion avait pour objectif d’adopter un certain nombre de décisions dans le domaine du commerce des biens et services, de la propriété intellectuelle, de la concurrence, de l’investissement, du règlement des litiges, à trouver des solutions consensuelles et des orientations politiques sur un certain nombre de questions liées aux négociations de la première étape, avec en tête les listes de réductions douanières et les règles d’origine, a indiqué jeudi le ministère du commerce et de l’industrie dans un communiqué.
Ces réunions se tiennent périodiquement depuis l’entrée en vigueur de l’accord en mai 2019 dans le but d’activer les échanges préférentiels au sein de la région et de suivre tous les développements commerciaux.
De son côté, le ministre adjoint de la ministre du commerce et de l’industrie pour les Affaires économiques, Ibrahim El-Sigini a indiqué, lors de sa participation à la réunion au nom de la ministre du Commerce et de l’Industrie, Névine Gamea, que l’Egypte était soucieuse depuis le début des négociations de participer efficacement afin d’achever les débats sur les questions techniques en suspens de la première étape des négociations, en particulier les règles d’origine et la réactivation de l’accord par la ratification et la publication des listes de réduction tarifaire.
Il a souligné que l’Egypte et sa direction politique étaient convaincues de la capacité des pays africains frères à créer des politiques économiques régionales qui contribuent à leur résilience face aux crises afin d’accroître le volume du commerce intra-africain et l’intégration économique et en application des objectifs et de la vision de la Stratégie d’Afrique 2063.