L’Egypte a annoncé, dans un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères, son intention d’intervenir formellement pour soutenir le procès intenté par l’Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de Justice (CIJ), afin d’examiner les violations commises par Israël des obligations en vertu de la Convention stipulant la prévention des crimes de génocide dans la bande de Gaza.
Selon la page officielle du ministère des AE, l’Egypte a expliqué que la déclaration d’intervention dans le procès susmentionné, intervient au vu de l’aggravation et de l’ampleur des attaques israéliennes contre les civils palestiniens à Gaza, ainsi qu’au vu des actes et pratiques perpétrés par Israël de façon systématique contre le peuple palestinien, notamment des attaques directes ciblant les civils et la destruction des infrastructures dans la bande de Gaza, outre le déplacement forcé des Palestiniens hors de leurs terres. Le fait qui a débouché sur une crise humanitaire sans précédent, et créé des conditions de vie difficiles dans la bande de Gaza.
L’Egypte a réitéré que ces pratiques constituent une violation flagrante des dispositions du Droit international, du Droit international humanitaire, ainsi que de la 4e Convention de Genève de 1949 concernant la protection des civils en temps de guerre.
L’Egypte a appelé Israël à respecter ses obligations en tant que puissance occupante et à mettre en œuvre les mesures provisoires émises par la Cour internationale de Justice, qui exigent de garantir l’accès de l’aide humanitaire et des secours, de sorte à répondre aux besoins des Palestiniens dans la bande de Gaza. L’Egypte a également appelé les forces israéliennes à ne commettre aucune violation contre le peuple palestinien, en tant que peuple protégé, conformément à la Convention sur la prévention des crimes de génocide.
L’Egypte a renouvelé son appel au Conseil de Sécurité de l’ONU et aux parties internationales influentes à agir immédiatement pour mettre fin au combat dans la bande de Gaza et aux opérations militaires dans la ville palestinienne de Rafah, ainsi qu’à assurer la protection nécessaire aux civils palestiniens.