Par: Marwa Mourad
Des vestiges démesurés, encore jaloux de leurs secrets, des dieux étranges et un fleuve légendaire semant la vie à travers le désert… L’Égypte, la terre des pharaons, offre un saisissant dépaysement.
Le charme de l’Égypte

Gustave Flaubert, Pierre Loti, Bonaparte, Champollion… Ils sont nombreux à être tombés sous le charme de l’Égypte. La beauté de l’antique pays des “Deux Terres” traverse les siècles et invite à jouer les aventuriers au milieu des pierres gravées de têtes de faucons, d’abeilles ou de clés de vie. Des paysages aux villes, tout surprend et époustoufle: les poissons multicolores de la mer Rouge, l’immensité lunaire du désert blanc, Alexandrie, dont le phare lui a valu la postérité, Le Caire (photo), grouillant et bruyant, Assouan, nimbée d’une lumière dorée et auréolée d’un ballet de felouques… La découverte du pays des pharaons pousse à la curiosité, au farniente et parfois au mystique. À l’ombre des tombeaux, sous le regard des dieux Seth, Horus ou Isis.
Des temples et des dieux

Vue du ciel, l’Égypte ressemble à un grand carré jauni par le soleil, une sorte de papyrus sur lequel se sont incrustées les poussières du Sahara de part et d’autre de la colonne vertébrale formée par la vallée du Nil et sa végétation luxuriante. Là, s’est développée l’une des civilisations les plus fascinantes, avec ses pharaons, ses reines, ses dieux, ses rites religieux et ses gigantesques édifices. Le pays se découvre comme on lirait un livre d’histoire à ciel ouvert. Parmi les monuments incontournables, le Sphinx, couché à l’entrée du Caire, et les pyramides de Gizeh: Khéops, Khéphren ou Mykérinos. La première, initialement haute de 147 mètres et construite en 2550 avant J.-C. compte pas moins de 2,3 millions de blocs de pierres. On y pénètre avec respect au fil d’un couloir étroit qui descend vers le secret de ses entrailles. Un parcours souterrain caractéristique de ces sépultures des pharaons du Nouvel Empire de la vallée des Rois et des nécropoles