Dans un article publié dans le quotidien arabophone Al Ahram, l’écrivain Abdel Mohsen Salama, a précisé que l’effusion de sang a duré onze jours dans les Territoires palestiniens et que l’Egypte a réussi à réaliser ce que les autres n’ont pas pu réaliser.
L’Egypte est parvenue à arrêter les agressions et l’effusion de sang en Palestine, suite à de supers efforts diplomatiques. Ces derniers ont eu pour fruit un cessez-le-feu entre l’Israël et les Palestiniens.
Le cessez-le-feu fut approuvé par le mini conseil sécuritaire israélien des ministres et par toutes les factions palestiniennes. Selon Salama, il s’agit d’un marathon diploma[1]tiques énormes déployés par le Président Abdel Fattah Al Sissi avant de parvenir à l’accord sur le cessez-le-feu.
Accord suite auquel le monde a poussé un ouf de soulagement après onze jours d’escalade ayant coûté la vie à plus de 300 Palestiniens et laissant 1 900 autres blessés ; sans oublier 12 victimes et des dizaines de blessés dans la partie israélienne. La conscience du monde a souffert pendant ces jours et nuits difficiles.
Le Conseil de sécurité de l’ONU n’est pas parvenu, à plusieurs reprises, à se réunir, à cause d’un veto américain et une intransigeance israélienne. Pourtant, l’Egypte n’a épargné aucun effort jusqu’à ce que ses prouesses aient réussi à parvenir à un accord et que le cessez-le-feu ait entré en vigueur vendredi dernier à l’aube.
L’Egypte a joué toutes les cartes de sa puissance sur les échelles régionale et internationale pour arrêter le bain de sang palestinien. Sa position était claire : il était nécessaire d’arrêter les violences et l’effusion de sang, de respecter la solution des deux Etats, d’établir l’Etat palestinien sur les frontières de 1967 avec pour Capitale Jérusalem-Est. (…) Le message égyptien était clair et puissant : les Palestiniens ne sont pas seuls. L’Egypte va demeurer le « cœur puissant » de la cause palestinienne et du Monde arabe, a précisé Salama. (…)