Le vice-ministre des Affaires étrangères chargé des affaires africaines, Hamdi Louza, a affirmé la condamnation par l’Égypte des bombardements aveugles continus par Israël contre des installations civiles dans la bande de Gaza et de la politique de blocus étouffante et de famine systématique imposée sur les civils de Gaza, qui représentent une violation flagrante du droit international humanitaire (DIH).
Louza a fait mercredi cette déclaration lors de sa participation, au nom du ministre des AE, à la conférence virtuelle pour suivre les résultats de la conférence de Paris sur la situation humanitaire dans la bande de Gaza, qui s’est tenue aujourd’hui, à l’invitation de la ministre française des Affaires étrangères, et avec la participation de nombreux pays donateurs, agences des Nations Unies et organisations internationales et régionales.
Dans son discours, il a précisé que ces pratiques nécessitaient des efforts concertés de l’ensemble de la communauté internationale pour parvenir à un cessez-le-feu immédiat et durable, et permettre un accès adéquat et rapide à l’aide humanitaire dans la bande de Gaza afin d’épargner le sang de civils innocents et de répondre à la situation humanitaire catastrophique.
L’Égypte continue à soutenir la résistance du peuple palestinien, à fournir l’aide humanitaire aux Gazaouis et à lutter avec fermeté contre les tentatives de déplacement forcé des Palestiniens, que ce soit depuis la Cisjordanie ou depuis la bande de Gaza, a-t-il souligné.
A la fin de son discours, Louza a appelé tous les pays à reconnaître l’État de Palestine et à soutenir son adhésion à part entière aux Nations Unies, signalant que la création d’un État indépendant et souverain de Palestine conformément aux frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale, selon la légitimité internationale, était la seule solution pour parvenir à la paix au Moyen-Orient.