L’Egypte est confrontée au défi de subvenir à ses besoins hydriques pour la consommation, l’agriculture et l’industrie, à l’ombre de l’augmentation de sa population, a déclaré le ministre de l’Irrigation et des Ressources hydriques, Hani Swellam, rapporte l’agence de presse du Moyen-Orient (MENA).
Dans son discours prononcé à l’ouverture de la 1ère phase de la saison des récoltes du projet “L’avenir de l’Egypte pour le développement durable en présence du président Abdel Fattah Al-Sissi, M. Swellam a fait une présentation de l’avancement des projets de la réutilisation de l’eau dans le système d’approvisionnement actuel.
Il a expliqué que les besoins en eau de l’Egypte étaient estimés à 114 milliards de m3/an. L’Egypte importe des cultures vivrières telles que le blé, le maïs et le sucre car, si elles étaient cultivées en Egypte, elles absorberaient 33,5 milliards de m3 d’eau, ce qui réduirait le quota à 88,5 milliards de m3, répartis entre l’agriculture, l’eau potable et l’industrie.
Il a ajouté que les ressources totales en eau à l’intérieur de l’Egypte provenant de la part du Nil, du dessalement, de l’eau de pluie et des eaux souterraines profondes non renouvelables s’élevaient à 60 milliards de m3, alors que les besoins actuels nécessitent 80,5 milliards de m3, ce qui signifie l’existence d’un déficit de plus de 20 milliards de m3, notant que celui-ci était couvert par la réutilisation de près de 21 milliards de m3 des eaux usées agricoles et des égouts.