Nous célébrons nos travailleurs à la Journée internationale du Travail, dans le cadre d’une festivité mondiale qui reconnaît le rôle important que joue la main-d’oeuvre non seulement pour relancer les économies des pays mais également pour répondre aux aspirations des populations à tous les niveaux sans tenir compte des tendances. Le motclé est l’effort et le travail assidu de tous les ouvriers loyaux. Peut-être serait-elle une bonne idée de soumettre cette proposition au chef de l’Etat. Alors que nous faisons face à la pandémie du Coronavirus, il s’avère important d’assurer un mécanisme dans le cadre de la stratégie du ministère de la Santé (et de la Population), pour composer une équipe du ministère qui se déplacerait vers les travailleurs dans leurs usines pour les vacciner, afin de protéger les forces travaillistes du peuple. Ceci a pour but de protéger ces ouvriers contre les risques probables qui pourraient négativement influencer sur la régularité du travail dans le secteur industriel. Ce dernier revêt une grande importance appuyant l’économie nationale, que nous travaillons à garder solide et puissante (…). Fautifs sont ceux qui pensent que la main-d’oeuvre industrielle est une question secondaire ou complémentaire, que l’on pourrait inviter à n’importe quel moment, puis s’en passer ou remplacer à sa guise. La réalité est que le capital humain représenté par les ouvriers est le plus important élément de la pyramide industrielle. C’est le facteur de sécurité qui aide à la stabilité du système de travail. En fait, le capital peut être emprunté ou être compensé par de nouveaux partenaires par exemple en cas d’un problème. Les machines et les outils de production sont également achetés, remplacés ou modernisés sans limite. Mais la main-d’oeuvre est le capital humain efficace et effectif dans chaque institution industrielle. L’avoir, le maintenir, le développer est essentiel et primordial pour garantir la qualité, l’évolution et l’innovation, voire, pour assurer la protection de l’institution industrielle. (…) Les experts de développement humain jugent que leur rôle principal pour faire réussir n’importe quelle installation industrielle est de jouer deux rôles complémentaires. Le premier est d’acquérir les ressources humaines les plus qualifiées à un coût propice. Alors que le second rôle est de maintenir la performance caractéristique de ces ouvriers et de développer encore davantage le capital humain possédé par chaque institution et dont elle est fière. Chaque institution devrait donc travailler à maintenir la suprématie de l’ouvrier et sa compétence, à lui assurer le revenu satisfaisant et aussi à réaliser ce que l’on appelle “le plaisir au travail”. Reste à souligner que la production et la promotion du niveau de la main-d’oeuvre pour sauvegarder le capital humain de la puissance travailliste, est une question prioritaire dans l’action nationale afin de réaliser les hauts intérêts de l’Etat. Cette union entre les employeurs avec leur col blanc et les ouvriers avec leur col bleu va toujours demeurer la force motrice de toute renaissance industrielle escomptée par le pays. Un grand salut et un estime sans limite aux ouvriers d’Egypte, qui demeureront toujours au front défendant les intérêts de la nation.