Le président Abdel Fattah Al-Sissi a affirmé jeudi que l’Egypte était fière des relations historiques prolongées engagées avec la Serbie, notamment au niveau du Mouvement des non-alignés, dont les dirigeants fondateurs et d’autres leaders historiques nationaux ont contribué à la création, avec tous ses valeurs et principes que nous valorisons toujours, ce qui encourage nos pays à utiliser nos capacités pour atteindre nos objectifs communs et faire face à tous les défis régionaux et internationaux.
Cette déclaration a été faite lors de la cérémonie organisée a l’occasion du décernement par l’Université de Belgrade, en Serbie, du doctorat honoris causa au président Al-Sissi.
Le président a souligné que l’Université de Belgrade est considérée comme l’une des plus grandes et anciennes universités en Serbie, du fait qu’elle remonte à plus de 200 ans, précisant que ses contributions efficaces avaient abouti à la création de plusieurs universités en Serbie et dans la région des Balkans et au développement de la vie culturelle, scientifique, éducative, politique et économique dans ce pays.
L’Egypte affirme toujours que la communauté internationale est confrontée à des défis nouveaux et émergents, en plus de ceux traditionnels, au premier rang desquels la question du changement climatique, qui représente une menace réelle pour la communauté internationale et nécessite la coopération de tous les pays, a dit le président.
Il a noté: “il nous appartient tous de réaliser que le changement climatique et l’augmentation de la population mondiale accélèrent le rythme de la crise qui menace de nombreuses régions du monde”, ajoutant que partant de sa volonté de mobiliser les efforts internationaux pour lutter contre le changement climatique, l’Egypte accueillera la COP 27 en novembre 2022 à Charm el-Cheikh , souhaitant que cette conférence contribue à mettre le monde sur la bonne voie pour mettre en oeuvre les promesses, que ce soit en matière d’efforts de réduction des émissions ou les efforts de soutien aux pays en développement pour l’adaptation aux effets du changement climatique, ou encore le volume de financements climatiques disponibles.
Le président a poursuivi : “les problèmes de l’eau, de la désertification et de la sécheresse sont parmi les problèmes régionaux et internationaux contemporains les plus importants auxquels la communauté internationale est confrontée”, soulignant que partant de l’ampleur de l’impact de ce phénomène sur les capacités et l’avenir des peuples, et même leur incapacité à réaliser leurs aspirations dans le développement durable et la prospérité de leurs peuples, il est important de s’attaquer sérieusement à ce phénomène en tirant le maximum profit des ressources en eau disponibles afin d’empêcher l’expansion de la désertification et de la sécheresse, car ce phénomène a un impact direct sur les conditions économiques, la sécurité et la stabilité aux niveaux national et régional”.
