Al-Gomhouriya
Par Abdel Razek Tawfik
L’Etat a payé de lourdes factures à la place du citoyen, que ce soit l’énorme facture du terrorisme auquel les Forces Armées et la Police ont fait face avec tant de sacrifices ou les factures de deux crises internationales parmi les pires et les plus violentes : la pandémie de coronavirus et la guerre russo-ukrainienne, affirme Abdel Razek Tawfik dans un article publié par le quotidien Al-Gomhouriya.
Les pays du monde se plaignent de ces deux crises et de leurs répercussions. Pourtant, dès le début, l’Etat égyptien a décidé d’assumer la plus grande part du fardeau.
En jetant un coup d’œil sur les prix des denrées et des carburants à l’échelle mondiale, nous remarquons la grande différence entre le coût et le prix avec lequel les services sont dispensés au citoyen. Malgré la récente hausse des prix à la pompe, l’Etat assume encore un grand fossé dans les coûts.
De plus, l’Etat a décidé de ne pas hausser les tarifs de l’électricité pendant six mois. Sans oublier le soutien accordé aux catégories nécessiteuses ; 4.1 millions de familles qui bénéficient du programme Takafol Wa Karama de solidarité sociale.
Sans oublier les efforts déployés pour assurer les besoins en denrées de base et préserver la sécurité alimentaire dans le cadre des retombées de la crise économique mondiale engendrée par la guerre russo-ukrainienne.
Rude épreuve
Le monde est mis à rude épreuve à cause de la crise financière engendrée par la guerre russo-ukrainienne. Crise qui jette ses ombres sur tous les pays et peuples dans un contexte très critique que ce soit en ce qui concerne la difficulté d’obtenir les denrées alimentaires, la montée de l’inflation, la flambée des prix, les coûts du transport, sans oublier la hausse des prix des carburants.
Des millions de personnes voient leur coût de la vie monter en flèche : prix des denrées, prix des carburants, factures d’électricité. Ceci a lieu en Europe, dans les pays aux grandes économies. Sans oublier que la situation est semblable aux Etats-Unis.
Le citoyen doit être conscient du fait que la disponibilité des denrées est beaucoup plus importante que la fluctuation de leurs prix qui est sans doute hors du contrôle de tout gouvernement.
Le citoyen doit se rendre compte que l’Etat assume la charge la plus grande de la hausse du coût des produits.
En fait, le monde est confronté à des vagues inflationnistes sans précédent, à une difficulté de s’approvisionner en denrées de base, à une hausse sans égale dans les coûts des transports (à cause de la guerre russo-ukrainienne et la hausse du coût des assurances et les risques qu’impliquent les transports).
Les pays sont dans une course afin de trouver une solution à la crise et répondre aux besoins de leurs peuples.
Il faut être conscients que la crise touche tous les pays sans exception et que ce n’est point la faute des Gouvernements. Les peuples doivent donc être conscients des conditions actuelles et des défis auxquels le monde est confronté.
Alléger les fardeaux
Dès le début de la crise russo-ukrainienne, les directives présidentielles étaient d’alléger les fardeaux assumés par les citoyens. L’Etat a payé la part la plus grande de la facture en fournissant des denrées à prix réduits (…) en ajournant la hausse prévue dans les tarifs d’électricité.
Quant à la récente hausse des prix des carburants, il faut souligner que dans d’autres pays comme les USA ou en Europe, les prix à la pompe ont connu une escalade sans précédent.
A cet effet, il importe de souligner les déclarations du Premier ministre selon lesquelles l’État a assumé, dans la derrière période, les augmentations sans précédent des produits pétroliers.
L’Etat cherche, autant que possible, à éviter toute augmentation du gas-oil, qui est une composante majeure de nombreuses activités, notamment les transports en commun et des marchandises, et les machines agricoles. Pourtant, il ne faut pas oublier que la hausse est liée aux conditions mondiales actuelles et leurs répercussions, en particulier la crise russo-ukrainienne, dont les estimations indiquent qu’elle se poursuivra pour une longue période. (…)
Nous sommes confrontés à une crise mais qui va enfin être surmontée. (…)