Le ministre des Affaires étrangères, Dr Badr Abdel Aati s’est entretenu ce dimanche par téléphone avec son homologue italien, Antonio Tajani, également vice-président du Conseil des ministres d’Italie. Cette conversation a porté sur plusieurs dossiers régionaux majeurs, dont la situation à Gaza, la Corne de l’Afrique, la crise libyenne, ainsi que la sécurité hydrique de l’Egypte.
Abdel Aati a informé son homologue italien des efforts égyptiens pour parvenir à un cessez-le-feu durable à Gaza, permettre l’entrée des aides humanitaires et de secours et alléger les souffrances du peuple palestinien face aux violations continues commises par Israël.
Le ministre italien a salué les efforts égyptiens et a exprimé le plein soutien de l’Italie à la conférence de relance précoce et de reconstruction que l’Egypte prévoit accueillir dès qu’un cessez-le-feu sera obtenu, confirmant la participation italienne à cet événement. Les deux ministres ont convenu de maintenir une coordination étroite pour intensifier les pressions diplomatiques en vue d’un cessez-le-feu et de l’acheminement sécurisé de l’aide à Gaza.
La conversation a également abordé la situation dans la Corne de l’Afrique, dans un contexte régional marqué par les tensions. Les deux parties ont souligné la nécessité d’une coordination continue, fondée sur la relation solide entre les dirigeants des deux pays.
Concernant la question du Nil et de la sécurité hydrique de l’Egypte, Dr Abdel Aati a exprimé les préoccupations du Caire, réaffirmant la nécessité d’un respect strict du Droit international en matière de partage des ressources en eau. Il a insisté sur le rejet des mesures unilatérales dans le bassin du Nil oriental et a affirmé que l’Egypte prendra toutes les mesures nécessaires, prévues par le Droit international, pour préserver les droits vitaux de son peuple.
Les deux ministres ont également examiné la situation en Libye, réitérant l’urgence d’organiser, dans les plus brefs délais, des élections présidentielles et parlementaires simultanées. Ils ont souligné la nécessité de démanteler les milices, et d’assurer le retrait de toutes les forces étrangères, combattants et mercenaires, condition essentielle pour restaurer la stabilité en Libye et éliminer l’immigration illégale.





