Le ministre des Affaires étrangères, Sameh Choucri, a coprésidé la 13e reunion ministérielle du forum mondial de lutte contre le terrorisme avec le haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell Fontelles.
Cette réunion a été tenue en marge des travaux de la 78e session de l’Assemblée Générale à New York, selon le porte-parole officiel Ahmed Abou Zeid.
Le chef de la diplomatie égyptienne a jeté la lumière sur l’ampleur des souffrances auxquelles les peuples de certains pays sont encore exposés face à la menace du terrorisme et à ses répercussions, notamment à la lumière du développement des formes et des pratiques des organisations et groupes terroristes.
Il a souligné la nécessité de conjugaison d’efforts internationaux pour faire face à ces risques terroristes contemporains et les déraciner, ainsi que pour concevoir de nouvelles méthodes de confrontation qui s’adaptent aux évolutions successives observées dans les moyens de fonctionnement de ces organisations parallèlement au tarissement des sources de leur financement, afin de ne pas faire d’autres victimes innocentes, d’arrêter les vagues de déplacements et d’assurer la réalisation des droits de l’homme garantis par les conventions internationales.
Choucri a jugé important de ne pas répéter les erreurs du passé qui ont conduit à fournir un refuge aux organisations terroristes et à transférer leurs membres vers d’autres pays et régions, d’une manière qui a conduit à la propagation croissante du phénomène des combattants étrangers.
Le ministre des Affaires étrangères a également souligné – dans son discours – l’adoption par l’Égypte au niveau national d’une stratégie globale de lutte contre le terrorisme dans toutes ses dimensions sécuritaires, économiques et sociales, et sa conscience de l’importance de la réhabilitation des anciens terroristes et les intégrer dans la société.
Il a également affirmé l’importance de la coopération au niveau régional, en particulier entre les pays africains, soulignant le rôle important joué par le Centre régional du Caire pour le règlement des différends, le maintien de la paix et la consolidation de la paix dans la fourniture de programmes de renforcement des capacités dans les pays africains, ainsi que renforcer la coopération avec l’Union africaine pour élaborer des principes d’orientations sur le désarmement, la démobilisation et la réintégration dans le contexte de la lutte contre l’extrémisme.