L’Égypte a joué un rôle central dès le premier jour de la crise dans la direction de la réponse humanitaire à Gaza, dans le cadre des directives directes et claires du président de la République, Abdel Fattah Al-Sissi, a affirmé Badr Abdel Aati, ministre des Affaires étrangères.
Le terminal de Rafah du côté égyptien était et restera ouvert 24h/24 pour acheminer l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, et
il est toujours ouvert pour accueillir les blessés et les malades palestiniens, a ajouté Abdel Aati.
Le ministre s’exprimait mercredi lors d’un événement organisé par le ministère des AE, en coopération avec le ministère de la Solidarité sociale, sur la réponse de l’Égypte à la catastrophe humanitaire à Gaza, en présence de la ministre de la Solidarité sociale, Maya Morsi, de l’ancien ministre des Affaires étrangères, Mohamed El-Orabi, de nombreux ambassadeurs en Égypte, et d’un certain nombre de représentants des organisations de l’ONU au Caire et du Croissant-Rouge égyptien.
L’Égypte à elle seule fournit 70% de l’aide totale destinée à Gaza, a-t-il précisé.
Le ministre a également exhorté la communauté internationale à continuer de faire pression sur Israël pour assurer un cessez-le-feu et l’acheminement de l’aide humanitaire intensive dont ont besoin les Gazaouis via tous les points de passage proportionnellement à l’ampleur de la catastrophe humanitaire et de la famine délibérément imposée par par l’entité d’occupation israélienne.
L’Égypte condamne et rejette catégoriquement ces politiques, ainsi que tout projet visant à déplacer les Palestiniens et à liquider leur cause, a réitéré Abdel Aati.
Il n’existe aucune justification ni prétexte moral, juridique ou éthique pour contraindre le peuple palestinien à abandonner son territoire national, dans le cadre des plans de l’entité d’occupation israélienne visant à liquider la cause palestinienne, a-t-il insisté.
L’Égypte rejette les tentatives israéliennes d’alimenter les tensions en attaquant la souveraineté d’un État arabe, comme ce fut le cas au Qatar, qui, aux côtés de l’Égypte et en coopération avec les États-Unis, s’efforce de mettre fin aux massacres perpétrés à Gaza, a pointé le ministre.
Le silence sur ces graves violations constitue un crime, et la défense de mensonges ou l’utilisation des termes politiques pour justifier les évènements en cours est une honte pour tous ceux qui y sont complices ou qui ne parviennent pas à y mettre un terme, a signalé Abdel Aati.