L’Égypte est un pays qui n’accepte pas la pression de n’importe quelle partie, a affirmé le président du Conseil suprême de régulation des médias, Karam Gabr, lors d’une interview à la chaîne CBC.
L’Égypte est un pays fort et solide, et son message concernant la situation à Gaza a été largement soutenu, et a contribué à changer le cours des événements, même en Israël, a-t-il ajouté, notant que le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a entamé la guerre pour éliminer le Hamas, mais il s’est avéré que cela est impossible, cite la MENA.
Netanyahou a voulu étendre la guerre régionale avec d’autres pays. Après 60 jours, il est clair que l’extension de la guerre entraînerait d’abord des pertes pour Israël. Il y a des appels en Israël pour démettre Netanyahou, Itamar Ben-Gvir, ministre de la Sécurité nationale, et Bezalel Smotrich, ministre des Finances, qui plongent Israël dans le bourbier de Gaza, selon M. Gabr.
Les contacts diplomatiques jouent un grand rôle. C’est ce que fait le comité issu du sommet arabe, a-t-il ajouté, précisant que l’Égypte, l’Arabie saoudite, le Qatar et les Émirats jouent également un rôle clé à cet égard.
L’Égypte a fait avorter le complot de déplacement et fait face également, avec ses partenaires, à la soi-disant ceinture autour de Gaza, selon le président du Conseil suprême de régulation des médias
Karam Gabr a appelé le comité issu du sommet arabo-islamique à réunir les Palestiniens, demandant de lancer une initiative mondiale pour la paix.
La position égyptienne sur la cause palestinienne est compatible avec la sécurité nationale égyptienne, ainsi qu’avec le rôle égyptien joué depuis les années 1940 et selon directives égyptiennes concernant la sécurité nationale arabe, a-t-il signalé.