L’Egypte a officiellement récupéré un ensemble de pièces antiques provenant du Royaume-Uni et d’Allemagne, dans le cadre des efforts nationaux continus pour récupérer les trésors archéologiques sortis illégalement du pays.
L’opération s’inscrit dans le cadre de la stratégie impulsée par le président Abdel Fattah Al-Sissi, visant à protéger le patrimoine historique et culturel égyptien.

Le ministère des Affaires étrangères, en coordination avec celui du Tourisme et des Antiquités, a remis les objets après leur restitution par les autorités britanniques et allemandes.
Dix pièces ont été rapatriées du Royaume-Uni, dont une stèle funéraire en calcaire datant du Nouvel Empire, une petite amulette, un fragment de couronne en bronze, un masque funéraire en perles, ainsi qu’un lot d’amulettes funéraires en pierre noire. Ces objets avaient été saisis par la police de Londres après avoir été identifiés comme issus d’un trafic international d’antiquités.

Trois autres pièces ont été restituées par l’Allemagne, suite à une notification officielle de la ville de Hambourg à l’ambassade d’Egypte à Berlin. Il s’agit d’une amulette symbolisant la vie (Ankh), d’un crâne, et d’une main momifiée. Les autorités allemandes ont reconnu que ces pièces avaient quitté l’Egypte de manière illégale avant de rejoindre les collections du musée de Hambourg.

Cette restitution s’inscrit dans le cadre d’une politique diplomatique active menée par l’Egypte pour récupérer les biens culturels exportés illicitement, en s’appuyant sur le droit égyptien et les conventions internationales, notamment celles interdisant le trafic des biens culturels.