Dans le cadre des efforts déployés pour préserver le patrimoine archéologique et culturel de l’Egypte, le ministère du Tourisme et des Antiquités, représenté par le Conseil suprême des antiquités, en étroite collaboration avec le ministère des Affaires étrangères et de l’Immigration, représenté par le secteur culturel, et en pleine coordination avec le département de la coopération internationale du bureau du procureur général, est parvenu à récupérer une rare collection d’objets qui avaient quitté le pays illégalement, après trois ans d’efforts.


Les pièces ont été récupérées à New York, en coordination avec le consulat général de la République arabe d’Egypte à New York, le bureau du procureur de la ville et les agences de sécurité américaines, dans le cadre de la longue et fructueuse coopération entre les parties égyptienne et américaine dans le domaine de la lutte contre le trafic illicite de biens culturels.
Le ministre du Tourisme et des Antiquités, Chérif Fathi, a souligné que la récupération de cette collection archéologique reflète l’engagement de l’État égyptien, avec toutes ses institutions, à protéger et à préserver son patrimoine culturel unique en tant que priorité nationale. Il a fait l’éloge de la coopération constructive entre le ministère du Tourisme et des Antiquités, le ministère des Affaires étrangères et de l’Immigration et toutes les parties concernées dans le pays et à l’étranger, qui a abouti à cette importante réalisation.

La coordination efficace avec les autorités américaines et les partenaires internationaux, associée à des enquêtes de longue haleine, témoigne d’un effort concerté pour lutter contre le trafic illicite de biens culturels, a-t-il déclaré. Il a également souligné que l’État égyptien continuerait à prendre toutes les mesures nécessaires pour récupérer les antiquités qui ont quitté le pays illégalement, en vertu de sa responsabilité historique et nationale de préserver ce patrimoine unique pour les générations futures.
Selon le Dr Mohamed Ismail Khaled, Secrétaire général du Conseil suprême des antiquités, la collection retrouvée comprend 25 objets, dont des couvercles de cercueils en bois et dorés datant de la période dynastique, une peinture de momie du Fayoum datant du premier au troisième siècle de notre ère, et un pied en granit, ainsi qu’une collection de bijoux fins en métal et en pierre datant du quatrième siècle avant J.-C., des parties d’un temple supposé appartenir à la reine Hatchepsout, un certain nombre de petites statues en ivoire et autres pierres, et de nombreuses pièces de caractère archéologique distinctif datant de différentes époques de la civilisation égyptienne ancienne.