Le ministre des affaires étrangères, Badr Abdel Aati, a participé hier jeudi, à la session virtuelle organisée par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA) au niveau ministériel, pour suivre l’évolution de la situation en Somalie et discuter des derniers développements dans le plan de transition de la Mission de transition de l’Union africaine en Somalie (ATMIS) à la Mission de l’Union africaine pour soutenir et stabiliser la Somalie (AUSSOM), cite la mena.
M. Abdel Aati a réaffirmé la position ferme et solidaire de l’Égypte sur la sécurité, la stabilité, l’unité et l’intégrité territoriale de la Somalie, louant les efforts déployés par le gouvernement somalien pour rétablir la sécurité et la stabilité et renforcer la gouvernance et les institutions de l’État à travers le pays.
Il a réitéré la solidarité de l’Égypte avec le gouvernement et le peuple somaliens, notamment le renforcement des capacités des institutions nationales somaliennes et le transfert progressif des responsabilités en matière de sécurité aux forces de sécurité somaliennes.
Le ministre a exprimé la préoccupation de l’Égypte face aux défis sécuritaires actuels posés par les groupes terroristes, notamment Al-Shabab, soulignant l’importance d’assurer une transition fluide et coordonnée de la mission ATMIS à la mission AUSSOM, de préserver les acquis en matière de sécurité et d’empêcher l’exploitation des failles de sécurité.
Il a noté l’importance d’un financement régulier et durable de la mission AUSSOM, lui permettant de s’acquitter pleinement de son mandat.
M. Abdel Aati a insisté sur le fait que l’absence de financement compromettrait la capacité de la mission à s’acquitter de ses fonctions et aurait des conséquences négatives sur l’ensemble de la région de la Corne de l’Afrique et sur la communauté internationale, notamment en perturbant le commerce maritime mondial et en augmentant les menaces terroristes.
Le ministre des Affaires étrangères a réitéré l’engagement de l’Égypte à soutenir la Somalie aux niveaux bilatéral et multilatéral, à travers des programmes de renforcement des capacités, de formation du personnel, de soutien aux institutions sécuritaires et civiles et de contributions à l’aide humanitaire.