Après des années d’attente et de reports, le plus grand musée consacré à une seule civilisation s’apprête à accueillir le monde. Le 1ᵉʳ novembre 2025, aux pieds des pyramides de Guizeh, l’Égypte lèvera le voile sur le Grand Musée Égyptien, écrin monumental rassemblant des trésors millénaires. Un événement culturel et touristique d’ampleur planétaire, mêlant mémoire pharaonique et vision moderne.
Par Marwa Mourad
1 — Times of India
Un nouveau chapitre de l’histoire égyptienne
L’article du Times of India célèbre l’annonce tant attendue : l’ouverture du Grand Musée Égyptien (GME) le 1ᵉʳ novembre 2025. Situé à deux pas des pyramides de Guizeh, ce monument architectural est présenté comme « le projet culturel le plus ambitieux de l’histoire moderne d’Égypte ». L’auteur insiste sur la symbolique : le GME ne se contente pas de rassembler plus de 57 000 pièces, dont la collection complète de Toutânkhamon, il ambitionne de réinventer la manière dont le patrimoine égyptien est perçu dans le monde. Avec ses salles immersives, sa façade monumentale et sa position stratégique, il devrait devenir un point d’ancrage majeur du tourisme international, tout en offrant aux Égyptiens un lieu de mémoire nationale. L’article conclut sur l’idée que le GME marquera « un nouveau chapitre » dans le dialogue entre l’Égypte ancienne et le XXIᵉ siècle.
2 — The National News
De juillet à novembre : La promesse tenue
The National News revient sur le parcours mouvementé du GME. Initialement programmée pour le 3 juillet 2025, l’inauguration a été repoussée en raison de tensions régionales, mais la nouvelle date du 1ᵉʳ novembre est désormais officielle. Le Premier ministre Moustafa Madbouli appelle à une cérémonie à la hauteur de l’événement, annonçant la présence de chefs d’État, de délégations culturelles et de médias du monde entier. L’article met en avant la dimension logistique : sécurisation maximale, mise en valeur nocturne par un éclairage architectural spectaculaire et programmation artistique de prestige. Le musée n’est pas seulement une vitrine du passé ; il est présenté comme un moteur économique destiné à stimuler le tourisme haut de gamme, prolonger la durée moyenne des séjours en Égypte et renforcer son image culturelle à l’échelle internationale. Cette ouverture est perçue comme la concrétisation d’un rêve national.
3 — Xinhua (Globalink)
L’Égypte lève le voile sur son trésor colossal
Dans sa dépêche, Xinhua adopte un ton solennel : le président Abdel Fattah Al-Sissi a donné son aval officiel pour l’ouverture du GME le 1ᵉʳ novembre. Le texte insiste sur l’ampleur du projet : un complexe de 500 000 m², doté de technologies muséographiques de pointe, et abritant plus de 57 000 artefacts couvrant quatre millénaires d’histoire. Les journalistes soulignent que le musée, voisin immédiat du plateau de Guizeh, offre un panorama unique où l’architecture contemporaine dialogue avec les silhouettes intemporelles des pyramides. Parmi les pièces maîtresses annoncées : les objets funéraires complets de Toutânkhamon, exposés pour la première fois en intégralité, ainsi qu’une série d’objets restaurés grâce à des techniques de conservation ultramodernes. L’article voit dans cette ouverture un geste diplomatique et culturel, destiné à placer l’Égypte au centre de la scène mondiale, non pas par ses crises, mais par l’éclat de sa civilisation.