Lors de la conférence ministérielle de l’Union pour la Méditerranée tenue récemment au Caire (…), la ministre égyptienne de l’Environnement, Yasmine Fouad a annoncé une mesure majeure : l’Egypte veut transformer la moitié de ses programmes en projets verts d’ici 2024. (…) Pour tenter de réduire la pollution, l’Egypte a adopté plusieurs mesures ces dernières années, comme la dotation de nouvelles centrales nucléaires moins polluantes, ainsi qu’un vaste programme de traitement des eaux usées, financé par le gouvernement égyptien et des partenaires européens et asiatiques, entre autres. (…) La ministre a annoncé devant les différents partenaires de l’UPM (Union pour la Méditerranée) que la moitié des programmes du gouvernement seraient des “projets verts” d’ici 2024, tout en rappelant que les Etats les plus riches avaient promis, en 2009, une allocation de 100 milliards de dollars par an en soutien aux mesures climatiques prises par les pays moins développés.
Une mesure qui suit l’engagement du gouvernement égyptien pour le climat
Dans la lignée de ces initiatives, la ministre a également rappelé l’action du gouvernement égyptien pour faire d’une pierre deux coups : créer de l’emploi auprès des jeunes tout en cherchant à réduire l’émission de CO2 et autres formes de pollution. C’est ce qu’a permis un programme spécialement dédié aux jeunes, leur permettant de recycler certains déchets agricoles pour les réutiliser comme que biocarburants. La ministre de l’Environnement a également annoncé que l’Egypte se portait candidate pour accueillir la COP 27 (Conférence annuelle sur le changement climatique NDLR) en 2022.