Le compte à rebours a déjà commencé. L’Egypte qui a accepté de relever le défi, accueillera à Charm El-Cheikh en novembre prochain, la Conférence annuelle de l’ONU sur la climat (COP27). Il s’agit de faire progresser les négociations et prendre des décisions efficaces sur les changements climatiques.
Le Premier ministre, Dr Moustafa Madbouli, a effectué une tournée d’inspection du Palais des Congrès international, où se tiendra la Conférence des Parties à la Convention des Nations-Unies sur les changements climatiques (COP27) en novembre, a-t-on appris de l’agence de presse du Moyen-Orient (MENA).
Le chef du gouvernement s’est renseigné en détail sur les endroits où se tiendra la COP27, en particulier les salles principales de réunions et les endroits destinés aux délégations et aux médias ainsi que les pavillons des délégations participantes.
Le Premier ministre a jugé important de déployer davantage d’efforts pour faire du Palais des Congrès international un vrai modèle pratique qui incarne l’image historique de l’Egypte et sa civilisation, et met en évidence ses efforts pour réaliser une adaptation écologique notamment en matière logistique, artistique et technique.
Dr Madbouli a également inspecté les travaux de montage des structures et fresques destinées aux expositions, aux services et aux bureaux d’enregistrement. Il a également pris connaissance de tous les préparatifs logistiques qui doivent être respectueux de l’environnement.
Avant son départ du Palais des Congrès, le PM a donné ses instructions d’élaborer un rapport hebdomadaire illustré sur l’état d’avancement des travaux dans les deux zones, verte et bleue, et dudit Palais.
… Et inspection des préparatifs des hôtels
Le Premier ministre Dr Moustafa Madbouli a inspecté, lors de sa visite dans la ville de Charm El-Cheikh, un certain nombre d’hôtels de la ville, qui sont en cours de développement et d’agrandissement, en raison de ses préparatifs pour accueillir la COP27 en novembre prochain.
Le chef du gouvernement a inspecté un certain nombre de chambres dans plusieurs hôtels, dont “Radames” et “Cleopatra”, et a suivi les travaux d’amélioration de l’efficacité des chambres d’hôtel actuelles, en plus des agrandissements réalisés par les hôteliers pour augmenter la capacité d’accueil, rapporte l’agence de presse du Moyen-Orient (MENA).
Il a souligné que l’application par les établissements hôteliers de normes écologiques et l’utilisation d’énergies propres les qualifieraient d’être les plus aptes à attirer les touristes.
Electricité : Production d’ammoniac vert en concomitance avec la COP27
Un projet expérimental de production d’ammoniac vert doit être lancé en concomitance avec la tenue de la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques (COP27) à Charm El-Cheikh, ce qui montre que l’Egypte encourage le secteur privé à investir dans ce domaine, a déclaré Ayman Hamza, porte-parole du ministère de l’Electricité.
La période écoulée a témoigné de la signature d’environ 15 mémorandums d’entente (MoU) avec des entreprises internationales pour la production d’hydrogène vert, a-t-il révélé lors d’un entretien téléphonique à l’émission “Al-Haya El-Yom”, sur la chaîne “Al-Haya”.
“Le monde entier se tourne vers l’hydrogène vert étant donné qu’il est une ressource importante pour l’avenir”, a-t-il ajouté. L’Egypte dispose de plus de 7.000 mégawatts d’énergies renouvelables et il est prévu que ce volume soit porté à 10.000 mégawatts l’année prochaine, rapporte l’agence de presse du Moyen-Orient (MENA).
“L’augmentation du volume des énergies renouvelables et l’interconnexion électrique avec l’Europe se complètent l’une l’autre”, a-t-il estimé. Il a ajouté que l’Europe s’intéresse à obtenir de l’Egypte l’énergie d’une façon générale et les énergies renouvelables en particulier.
La BAD loue le programme sur les objectifs du climat
La Banque africaine de développement (BAD) a loué le programme lancé par l’Egypte pour entreprendre des projets liés au changement climatique compatibles avec sa stratégie pour le climat 2050.
La BAD a estimé que l’Egypte adopte ainsi une position avant-gardiste y compris sur le plan technique dans des secteurs vitaux comme l’eau, l’alimentation et l’énergie, a-t-on appris de l’agence de presse du Moyen-Orient (MENA).
La BAD a fait état de la hausse démographique dans le continent africain et de la pression que cela exerce sur la production de l’eau, l’alimentation et l’énergie.
Ceci est intervenu lors d’une table-ronde tenue dans le cadre de la 3e édition de la coopération internationale et le financement écologique.
L’Egypte veut dépendre de l’énergie renouvelable à 42%
La vice-ministre des Finances chargée des affaires économiques Chérine Charkawi a affirmé que l’Egypte cherche à dépendre de l’énergie renouvelable à hauteur de 42% d’ici 2035.
Dans un communiqué officiel, Mme Charkawi a rappelé que l’Egypte avait adopté une vision nationale 2030 en phase avec les objectifs de développement durable (ODD) et de la vision Afrique 2030, rapporte la MENA.
L’Egypte, a-t-elle poursuivi, a aussi adopté une stratégie pour l’énergie renouvelable 2035, signalant que 30% des investissements égyptiens s’orientaient vers les ODD de l’ONU.